Alors que l'Europe libérale annonce que libéralisation rimera avec augmentation des prix (c'est un comble), il convient d'anticiper l'évolution technologique avant que la ressource se tarisse.
Focus sur le réacteur nucléaire de 4ème génération
Extrait :
"Dans les réacteurs de quatrième génération, sous l'action des neutrons rapides, c'est l'ensemble de l'uranium 238 qui pourra être transmuté en Pu239 et servir à la production d'électricité. Par ce biais, il devient possible d'exploiter non plus 0,7% mais l'ensemble du minerai d'uranium à des fins électrogènes. La disponibilité mondiale en ressources fissiles primaires peut ainsi être multipliée par 100.
Avec la technologie des réacteurs à neutrons rapides, les seuls stocks français d'uranium issus de ces opérations d'enrichissement et de retraitement, qui s'élèvent aujourd'hui à 250 000 tonnes (Chiffre de fin 2007, issu de l'Inventaire National de l'Andra, édition 2009), sont a priori suffisants pour alimenter une production nucléaire au niveau actuel pendant 5000 ans.
Réduire la radiotoxicité intrinsèque des déchets ultimes
L'un des grands enjeux des réacteurs de quatrième génération est également de faciliter la gestion des déchets radioactifs en réduisant le volume et la radio-toxicité intrinsèque à long terme des déchets ultimes. Ces réacteurs pourraient en effet être en mesure de brûler une part déterminante des éléments radioactifs à vie longue qui composent les déchets, les actinides mineurs (américium, neptunium, curium…). Les déchets ultimes se limiteraient alors aux produits de fission (soit actuellement 4% du combustible usé). Ces produits de fission, débarrassés des actinides mineurs, seraient plus aisément stockables et retrouveraient le niveau de radioactivité de l'uranium naturel non plus au bout d'une dizaine de milliers d'années, mais au bout de 300 ans environ."
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