L'article trouvé dans un blog du NouvelObs, qui fait suite à un article de Ouest France :
"Un fonds du Koweït devrait injecter 600 millions d'euros dans l'opération, l'État y participant à hauteur de 300 millions. Un scénario contraire à celui prévu, qui devait rapporter plusieurs milliards..."
Blog de l'AEPN :Association des Ecologistes Pour le Nucléaire. Président : Bruno Comby - http://www.ecolo.org/ - et venez nous rejoindre sur http://www.facebook.com/groups/14174675443 et sur twitter sur : @ouinuc
dimanche 19 décembre 2010
"Inde: Areva signe deux contrats pour son réacteur nucléaire EPR"
L'article dans 20 minutes :
"... prévoit la fourniture la fourniture par Areva de deux à six réacteurs de type EPR au groupe public indien NPCIL. Le géant français du nucléaire mise sur les besoins énergétiques colossaux de la 10e puissance mondiale en pleine croissance."
Complément dans : Le Monde, alors certains parlent de braderie et de Nespresso...
__________________________________________________
Ceci fait suite à l'annonce de 2009 : l'article signalait dans Le Point :
"Areva a annoncé mercredi la signature d'un protocole d'accord pour livrer deux à six réacteurs EPR à l'Inde, l'un des marchés les plus alléchants pour l'industrie nucléaire mondiale. L'accord, signé avec le groupe public indien Nuclear Power Corp of India Ltd (NPCIL), porte sur la construction à Jaitapur, dans l'État du Maharashtra, d'au moins deux réacteurs de 1.650 mégawatts de type EPR, technologie et marque détenues par Areva.
[...]"
(A noter qu'Alstom devrait obtenir 30% de ce marché.)
"... prévoit la fourniture la fourniture par Areva de deux à six réacteurs de type EPR au groupe public indien NPCIL. Le géant français du nucléaire mise sur les besoins énergétiques colossaux de la 10e puissance mondiale en pleine croissance."
Complément dans : Le Monde, alors certains parlent de braderie et de Nespresso...
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Ceci fait suite à l'annonce de 2009 : l'article signalait dans Le Point :
"Areva a annoncé mercredi la signature d'un protocole d'accord pour livrer deux à six réacteurs EPR à l'Inde, l'un des marchés les plus alléchants pour l'industrie nucléaire mondiale. L'accord, signé avec le groupe public indien Nuclear Power Corp of India Ltd (NPCIL), porte sur la construction à Jaitapur, dans l'État du Maharashtra, d'au moins deux réacteurs de 1.650 mégawatts de type EPR, technologie et marque détenues par Areva.
[...]"
(A noter qu'Alstom devrait obtenir 30% de ce marché.)
"Un robot bondissant sur Mars" ...qui marche à l'énergie nucléaire !
L'article de Maxisciences :
"Pour découvrir la planète Mars, les chercheurs rivalisent d’ingéniosité. Si l’utilisation de l’énergie nucléaire comme système de propulsion était déjà à l’étude outre-Atlantique, les chercheurs européens travaillent de leur côté sur un robot qui serait alimenté en énergie directement par l’atmosphère de la planète rouge."
530 km a parcourir à l'occasion d'un saut de puce chaque semaine ! (une puce de 400 kg quand même !)
"Pour découvrir la planète Mars, les chercheurs rivalisent d’ingéniosité. Si l’utilisation de l’énergie nucléaire comme système de propulsion était déjà à l’étude outre-Atlantique, les chercheurs européens travaillent de leur côté sur un robot qui serait alimenté en énergie directement par l’atmosphère de la planète rouge."
530 km a parcourir à l'occasion d'un saut de puce chaque semaine ! (une puce de 400 kg quand même !)
samedi 18 septembre 2010
Prolongation des centrales nucléaires allemandes : Des verts francais plutot d'accords ?
Article sur http://www.developpementdurable.com/
"L’Allemagne va taxer le nucléaire. En contrepartie, le gouvernement autorise les exploitants à augmenter la durée de vie des centrales, de douze ans en moyenne. L’objectif de cette mesure est double : financer le développement des énergies renouvelables et permettre au pays d’atteindre une diminution de 80 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. En France, patrie de l’atome, la taxe a donné des idées à Chantal Jouanno…"
Parfait mais ... pourquoi taxer une énergie relativement très propre et plus durable, alors que le pétrole, le charbon et le gaz mettent en difficulté les futures générations ? Pourquoi pénaliser sa compétitivité ? pour l'affaiblir ?
Pendant ce temps un article ci dessous annonce une évolution des verts vers la maturité politique ...
Le chemin vertueux vers le pragmatisme et vers un parti de gouvernement allié aux socialistes avant 2012 ?
Et ceci, n'en déplaise à ceux qui font leur pain quotidien des peurs et pouvoirs de nuisance sur l'une des réussites françaises ?
L'article est accessible sur : Lasemaine.fr
Extrait :
"les [verts] Français, eux, vivent plutôt bien avec. Chez ceux-ci, on mise donc plutôt sur une autre carte. «Notre position change peu à peu» explique Sandrine Bélier. «Nous ne sommes plus des anti-nucléaires.» Ah ? «Oui, nous ne consacrons plus toutes nos forces à combattre ce type d’énergie, aujourd’hui, nous sommes capables de proposer des alternatives crédibles : les énergies renouvelables. Elles créent des emplois et elles sont bonnes pour l’avenir.»
Eliane Romani renchérit : «la priorité, c’est de maîtriser la demande. Ce n’est pas la peine d’épiloguer sur la sortie du nucléaire si notre mode de vie est toujours plus gourmand en énergie…» Pas faux.
Fini les doux idéalistes ? Oui, à en croire Sandrine Bélier. «On nous rétorque toujours que si on sort du nucléaire, on s’éclairera à la bougie. Mais il n’en est pas question…ce n’est pas pour demain, il faudra des décennies avant d’en sortir. Mais c’est dès maintenant qu’il faut s’y préparer.» "
PS: Vous êtes professionels dans les domaines de l'énergie ? publiez donc dans "La chaine de l'énergie"
vendredi 17 septembre 2010
samedi 4 septembre 2010
"Energie, l'heure des choix" : Conférence à la Cité de Sciences à Paris à partir du 17/11/2010
A voir sur Universcience à la Cité des sciences de La Villette à Paris
Mercredi 17 novembre à 18h30 :
L'énergie et ses enjeux: des ruptures scientifiques et techniques sont-elles possibles?
Pierre Papon , physicien
Mercredi 24 novembre à 18h30
La gestion de l’énergie : vers des réseaux intelligents ?
Daniel Clément ,
directeur scientifique adjoint de l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).
Mercredi 1er décembre à 18h30
Energie et géopolitique
Claude Mandil ,
ancien directeur exécutif de l’Agence international de l’Energie et expert indépendant
Mercredi 8 décembre à 18h30
Consommation d’énergie : quelles responsabilités les entreprises ont-elles pour l’avenir ?
Jean-François Minster ,
directeur scientifique de Total
Philippe Garderet ,
directeur scientifique d’Areva
Patrick Criqui ,
directeur de recherche au CNRS, directeur du Laboratoire d’économie de la production et de l’intégration internationale (LEPII).
François Moisan ,
directeur exécutif de la Stratégie, de la Recherche et de l'International, directeur Scientifique de l’Ademe.
Mercredi 17 novembre à 18h30 :
L'énergie et ses enjeux: des ruptures scientifiques et techniques sont-elles possibles?
Pierre Papon , physicien
Mercredi 24 novembre à 18h30
La gestion de l’énergie : vers des réseaux intelligents ?
Daniel Clément ,
directeur scientifique adjoint de l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).
Mercredi 1er décembre à 18h30
Energie et géopolitique
Claude Mandil ,
ancien directeur exécutif de l’Agence international de l’Energie et expert indépendant
Mercredi 8 décembre à 18h30
Consommation d’énergie : quelles responsabilités les entreprises ont-elles pour l’avenir ?
Jean-François Minster ,
directeur scientifique de Total
Philippe Garderet ,
directeur scientifique d’Areva
Patrick Criqui ,
directeur de recherche au CNRS, directeur du Laboratoire d’économie de la production et de l’intégration internationale (LEPII).
François Moisan ,
directeur exécutif de la Stratégie, de la Recherche et de l'International, directeur Scientifique de l’Ademe.
samedi 3 juillet 2010
"Electricité: la rente nucléaire cédée au privé"
Doit-on s'entousiasmer par cette évolution ? gage de progrès pour les consommateurs, les industries et l'emploi ?
Rien n'est moins sur. Certains font plus que s'en inquiéter...
LE POST :
"Matignon s’est précipité pour obtempérer aux demandes de la Commission européenne, en promettant la mise à disposition de l’énergie nucléaire produite par EDF à la concurrence.
Celui-ci devra leur céder 100 TWh, soit le quart de sa production, chaque année.
En clair, les électriciens privés, qui n’ont consenti aucun investissement, pourront bénéficier des efforts financiers qu’ont consentis les Français depuis trois décennies et auront leur part de la rente nucléaire.
Le nouveau remède préconisé risque de ne rien changer à la situation.
Car depuis le début, les décisionnaires européens veulent ignorer la spécificité du marché électrique.
L’électricité est un besoin vital pour l’économie mais c’est un bien non stockable.
Lorsque la demande s’accroît, les producteurs mettent en route des installations dites de semi-base, comme les centrales au fioul ou au charbon, dont les coûts d’investissement sont plus faibles, mais les coûts variables plus élevés car liés aux énergies fossiles.
Elles sont rentables à ce moment-là, car les prix de l’électricité sont très élevés lorsque la demande est très forte.
Même si le parc nucléaire français est imposant (78% de la production électrique), il n’est pas suffisant pour répondre aux besoins du marché.
«L’électricité européenne est allemande, et elle est charbon», résumait l’an dernier l’ancien président d’EDF, Marcel Boiteux.
S’appuyant sur la Commission européenne, ils ont milité d’abord pour la privatisation d’EDF.
D’abord, le gouvernement ne veut pas assumer le risque politique d’une rupture qui serait trop voyante et qui pourrait compromettre jusqu’à l’acceptation du nucléaire en France.
Ensuite, les investisseurs privés ont commencé à mesurer les charges: le parc nucléaire français est si important qu’aucun groupe, si ce n’est l’Etat, peut en assurer les risques, et veut assumer les coûts futurs de démantèlement.
Plutôt que de privatiser le groupe public ou de le vendre par appartement, pourquoi ne pas le mettre à la disposition du privé en laissant au public toutes les charges.
Dans un communiqué de septembre 2009 annonçant son accord avec Bruxelles, Matignon précisait même que la fourniture de l’électricité par EDF se ferait au coût historique, c’est-à-dire au coût de production du MW des centrales nucléaires amorties en excluant toutes les autres charges laissées au bon soin d’EDF (provisions de recyclage des déchets, investissements pour l’allongement de durée de vie des centrales, provisions pour démantèlement, investissements futurs).
De moins de 32 euros le MWh, le prix passerait à au moins 45 euros.
Direct Energy, la société d’électricité propriété de Stéphane Courbit, qui n’a aucun moyen de production et dispose déjà d’un accès aux enchères d’EDF sur le marché de gros, a fait savoir que cette réécriture allait lui coûter cher: au moins 80 millions d’euros de bénéfices par an.
Au détour du projet de loi, un amendement a opportunément été ajouté par les députés UMP, Franck Reynier et Michel Havard: ils proposaient une privatisation rampante de la Compagnie nationale du Rhône (qui exploite les barrages au fil de l’eau sur le Rhône).
Officiellement, leur droit de tirage correspondra à leur base de clientèle.
En droit de la concurrence, cela revient à un enrichissement sans cause.
Mais toutes ces subventions si généreuses ne sont que transitoires, assure le gouvernement.
Elles ne sont là que pour inciter les producteurs indépendants à investir dans de nouveaux moyens de production, ce qui permettra de rétablir une concurrence juste sur le marché de l’électricité.
Le déséquilibre créé entre le nucléaire et les autres moyens de production est appelé à durer.
De plus, les rivaux d’EDF n’ont pas tous la surface financière pour construire des installations: Direct Energy, par exemple, n’est qu’un revendeur profitant des circonstances si favorables accordées par le gouvernement.
Car aucune contrepartie réelle n’est demandée aux producteurs bénéficiant d’une partie de la rente nucléaire.
"Le volume retenu pour la quantité d’électricité régulée et son évolution au cours de la période de régulation doivent donc permettre effectivement l’installation durable sur le marché de fournisseurs capables de constituer une alternative crédible à EDF.
Les concurrents d’EDF sont assurés de disposer d’un volume garanti d’électricité nucléaire pendant au moins quinze ans, sans contrepartie réelle"
____
Pou mémoire, un rapport de l'OIT en 1999
Rien n'est moins sur. Certains font plus que s'en inquiéter...
LE POST :
"Matignon s’est précipité pour obtempérer aux demandes de la Commission européenne, en promettant la mise à disposition de l’énergie nucléaire produite par EDF à la concurrence.
Celui-ci devra leur céder 100 TWh, soit le quart de sa production, chaque année.
En clair, les électriciens privés, qui n’ont consenti aucun investissement, pourront bénéficier des efforts financiers qu’ont consentis les Français depuis trois décennies et auront leur part de la rente nucléaire.
Le nouveau remède préconisé risque de ne rien changer à la situation.
Car depuis le début, les décisionnaires européens veulent ignorer la spécificité du marché électrique.
L’électricité est un besoin vital pour l’économie mais c’est un bien non stockable.
Lorsque la demande s’accroît, les producteurs mettent en route des installations dites de semi-base, comme les centrales au fioul ou au charbon, dont les coûts d’investissement sont plus faibles, mais les coûts variables plus élevés car liés aux énergies fossiles.
Elles sont rentables à ce moment-là, car les prix de l’électricité sont très élevés lorsque la demande est très forte.
Même si le parc nucléaire français est imposant (78% de la production électrique), il n’est pas suffisant pour répondre aux besoins du marché.
«L’électricité européenne est allemande, et elle est charbon», résumait l’an dernier l’ancien président d’EDF, Marcel Boiteux.
S’appuyant sur la Commission européenne, ils ont milité d’abord pour la privatisation d’EDF.
D’abord, le gouvernement ne veut pas assumer le risque politique d’une rupture qui serait trop voyante et qui pourrait compromettre jusqu’à l’acceptation du nucléaire en France.
Ensuite, les investisseurs privés ont commencé à mesurer les charges: le parc nucléaire français est si important qu’aucun groupe, si ce n’est l’Etat, peut en assurer les risques, et veut assumer les coûts futurs de démantèlement.
Plutôt que de privatiser le groupe public ou de le vendre par appartement, pourquoi ne pas le mettre à la disposition du privé en laissant au public toutes les charges.
Dans un communiqué de septembre 2009 annonçant son accord avec Bruxelles, Matignon précisait même que la fourniture de l’électricité par EDF se ferait au coût historique, c’est-à-dire au coût de production du MW des centrales nucléaires amorties en excluant toutes les autres charges laissées au bon soin d’EDF (provisions de recyclage des déchets, investissements pour l’allongement de durée de vie des centrales, provisions pour démantèlement, investissements futurs).
De moins de 32 euros le MWh, le prix passerait à au moins 45 euros.
Direct Energy, la société d’électricité propriété de Stéphane Courbit, qui n’a aucun moyen de production et dispose déjà d’un accès aux enchères d’EDF sur le marché de gros, a fait savoir que cette réécriture allait lui coûter cher: au moins 80 millions d’euros de bénéfices par an.
Au détour du projet de loi, un amendement a opportunément été ajouté par les députés UMP, Franck Reynier et Michel Havard: ils proposaient une privatisation rampante de la Compagnie nationale du Rhône (qui exploite les barrages au fil de l’eau sur le Rhône).
Officiellement, leur droit de tirage correspondra à leur base de clientèle.
En droit de la concurrence, cela revient à un enrichissement sans cause.
Mais toutes ces subventions si généreuses ne sont que transitoires, assure le gouvernement.
Elles ne sont là que pour inciter les producteurs indépendants à investir dans de nouveaux moyens de production, ce qui permettra de rétablir une concurrence juste sur le marché de l’électricité.
Le déséquilibre créé entre le nucléaire et les autres moyens de production est appelé à durer.
De plus, les rivaux d’EDF n’ont pas tous la surface financière pour construire des installations: Direct Energy, par exemple, n’est qu’un revendeur profitant des circonstances si favorables accordées par le gouvernement.
Car aucune contrepartie réelle n’est demandée aux producteurs bénéficiant d’une partie de la rente nucléaire.
"Le volume retenu pour la quantité d’électricité régulée et son évolution au cours de la période de régulation doivent donc permettre effectivement l’installation durable sur le marché de fournisseurs capables de constituer une alternative crédible à EDF.
Les concurrents d’EDF sont assurés de disposer d’un volume garanti d’électricité nucléaire pendant au moins quinze ans, sans contrepartie réelle"
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Pou mémoire, un rapport de l'OIT en 1999
jeudi 22 avril 2010
Focus sur le réacteur nucléaire de 4ème génération
Alors que l'Europe libérale annonce que libéralisation rimera avec augmentation des prix (c'est un comble), il convient d'anticiper l'évolution technologique avant que la ressource se tarisse.
Focus sur le réacteur nucléaire de 4ème génération
Extrait :
"Dans les réacteurs de quatrième génération, sous l'action des neutrons rapides, c'est l'ensemble de l'uranium 238 qui pourra être transmuté en Pu239 et servir à la production d'électricité. Par ce biais, il devient possible d'exploiter non plus 0,7% mais l'ensemble du minerai d'uranium à des fins électrogènes. La disponibilité mondiale en ressources fissiles primaires peut ainsi être multipliée par 100.
Avec la technologie des réacteurs à neutrons rapides, les seuls stocks français d'uranium issus de ces opérations d'enrichissement et de retraitement, qui s'élèvent aujourd'hui à 250 000 tonnes (Chiffre de fin 2007, issu de l'Inventaire National de l'Andra, édition 2009), sont a priori suffisants pour alimenter une production nucléaire au niveau actuel pendant 5000 ans.
Réduire la radiotoxicité intrinsèque des déchets ultimes
L'un des grands enjeux des réacteurs de quatrième génération est également de faciliter la gestion des déchets radioactifs en réduisant le volume et la radio-toxicité intrinsèque à long terme des déchets ultimes. Ces réacteurs pourraient en effet être en mesure de brûler une part déterminante des éléments radioactifs à vie longue qui composent les déchets, les actinides mineurs (américium, neptunium, curium…). Les déchets ultimes se limiteraient alors aux produits de fission (soit actuellement 4% du combustible usé). Ces produits de fission, débarrassés des actinides mineurs, seraient plus aisément stockables et retrouveraient le niveau de radioactivité de l'uranium naturel non plus au bout d'une dizaine de milliers d'années, mais au bout de 300 ans environ."
Focus sur le réacteur nucléaire de 4ème génération
Extrait :
"Dans les réacteurs de quatrième génération, sous l'action des neutrons rapides, c'est l'ensemble de l'uranium 238 qui pourra être transmuté en Pu239 et servir à la production d'électricité. Par ce biais, il devient possible d'exploiter non plus 0,7% mais l'ensemble du minerai d'uranium à des fins électrogènes. La disponibilité mondiale en ressources fissiles primaires peut ainsi être multipliée par 100.
Avec la technologie des réacteurs à neutrons rapides, les seuls stocks français d'uranium issus de ces opérations d'enrichissement et de retraitement, qui s'élèvent aujourd'hui à 250 000 tonnes (Chiffre de fin 2007, issu de l'Inventaire National de l'Andra, édition 2009), sont a priori suffisants pour alimenter une production nucléaire au niveau actuel pendant 5000 ans.
Réduire la radiotoxicité intrinsèque des déchets ultimes
L'un des grands enjeux des réacteurs de quatrième génération est également de faciliter la gestion des déchets radioactifs en réduisant le volume et la radio-toxicité intrinsèque à long terme des déchets ultimes. Ces réacteurs pourraient en effet être en mesure de brûler une part déterminante des éléments radioactifs à vie longue qui composent les déchets, les actinides mineurs (américium, neptunium, curium…). Les déchets ultimes se limiteraient alors aux produits de fission (soit actuellement 4% du combustible usé). Ces produits de fission, débarrassés des actinides mineurs, seraient plus aisément stockables et retrouveraient le niveau de radioactivité de l'uranium naturel non plus au bout d'une dizaine de milliers d'années, mais au bout de 300 ans environ."
mardi 9 mars 2010
La France doit-elle se lancer dans le nucléaire "low cost" ?
A quand 2 centrales pour le prix d'une ? soyons sérieux, les normes internationales de sureté doivent s'imposer rapidement...
PARIS — Après les récentes déconvenues de son réacteur ultra sophistiqué EPR, la filière française du nucléaire pourrait être tentée de vendre des réacteurs moins avancés et moins coûteux, afin de décrocher de nouveaux marchés, mais cette perspective est loin de faire l'unanimité.
Quelque 65 pays, dont une majorité d'émergents, sont conviés à Paris lundi et mardi dans le cadre d'une conférence sur l'accès au nucléaire civil. En ligne de mire, un marché très prometteur de plusieurs centaines de milliards d'euros.
Cette conférence intervient alors que la filière française du nucléaire (EDF, Areva, GDF Suez...) a subi un revers majeur en décembre en laissant échapper un contrat de 20 milliards de dollars pour la construction de 4 réacteurs aux Emirats Arabes Unis.
Les Emiratis avaient écarté l'EPR pour lui préférer un réacteur coréen, moins puissant, moins avancé technologiquement mais surtout moins coûteux.
Ce camouflet a fait ressurgir des critiques récurrentes sur la stratégie française en matière d'exportation de l'atome civil.
"L'EPR a le défaut du gigantisme", pointe le député (PS) Christian Bataille, auteur de plusieurs rapports sur l'industrie nucléaire.
Avec une puissance de 1.650 mégawatts (MW), ce réacteur est surdimensionné au regard des besoins et de la taille des réseaux électriques de certains pays.
"Pour que la France se développe à l'export, il faut développer une gamme de réacteurs", estime aussi Colette Lewiner, experte chez Capgemini.
Pour répondre à ces critiques, Areva développe des réacteurs de 3e génération plus petits, comme l'Atmea (de 1.100 MW), qui sera commercialisé au printemps 2010.
Cependant, un autre handicap de l'EPR dans la compétition internationale tient à son niveau de sûreté.
Développé au lendemain des accidents de Three Miles Island (USA) et de Tchernobyl, ce réacteur de 3e génération répond à des critères de sûreté élevés, qui sont aujourd'hui devenus la norme minimale dans les pays occidentaux.
Ces normes ont toutefois du mal à s'imposer à l'échelle mondiale.
"En Europe, on ne pourrait pas construire un réacteur coréen tel qu?il a été vendu" à Abou Dhabi, remarque Anne Lauvergeon, présidente d'Areva.
Mais "rien n'interdit à la France d'exporter des réacteurs de 2e génération", plus anciens et moins sûrs, remarque M. Bataille.
L'Hexagone a construit, exporté et exploite encore des dizaines de réacteurs de ce type. En vendre à nouveau ne serait pas "scandaleux" s'il s'avère impossible de mettre en place de "normes de sûreté à l'échelle mondiale", estime M. Bataille.
Exporter un nucléaire au rabais serait cependant un revirement majeur pour la France qui "milite pour que les plus hauts standards s'appliquent en matière de sûreté", selon un haut responsable gouvernemental.
L'idée est d'ailleurs loin de faire l'unanimité.
"Dans le nucléaire on ne peut pas brader la sûreté", estime ainsi Claude Birraux, président (UMP) de l'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques.
"Un nucléaire +low cost+ et à bas niveau de sûreté est à bannir de toutes les conceptions. Le nucléaire doit garantir la sûreté, c'est une condition absolue", abonde Henri Proglio, PDG d'EDF.
Certains remarquent d'ailleurs que l'outil industriel français, mobilisé par le développement de l'EPR, n'est peut-être plus adapté pour construire des réacteurs moins sophistiqués.
Ce que dément Anne Lauvergeon: "Quand on sait faire un réacteur de 3e génération, il est très facile de faire un 2e génération plus simple, moins cher et moins sûr".
PARIS — Après les récentes déconvenues de son réacteur ultra sophistiqué EPR, la filière française du nucléaire pourrait être tentée de vendre des réacteurs moins avancés et moins coûteux, afin de décrocher de nouveaux marchés, mais cette perspective est loin de faire l'unanimité.
Quelque 65 pays, dont une majorité d'émergents, sont conviés à Paris lundi et mardi dans le cadre d'une conférence sur l'accès au nucléaire civil. En ligne de mire, un marché très prometteur de plusieurs centaines de milliards d'euros.
Cette conférence intervient alors que la filière française du nucléaire (EDF, Areva, GDF Suez...) a subi un revers majeur en décembre en laissant échapper un contrat de 20 milliards de dollars pour la construction de 4 réacteurs aux Emirats Arabes Unis.
Les Emiratis avaient écarté l'EPR pour lui préférer un réacteur coréen, moins puissant, moins avancé technologiquement mais surtout moins coûteux.
Ce camouflet a fait ressurgir des critiques récurrentes sur la stratégie française en matière d'exportation de l'atome civil.
"L'EPR a le défaut du gigantisme", pointe le député (PS) Christian Bataille, auteur de plusieurs rapports sur l'industrie nucléaire.
Avec une puissance de 1.650 mégawatts (MW), ce réacteur est surdimensionné au regard des besoins et de la taille des réseaux électriques de certains pays.
"Pour que la France se développe à l'export, il faut développer une gamme de réacteurs", estime aussi Colette Lewiner, experte chez Capgemini.
Pour répondre à ces critiques, Areva développe des réacteurs de 3e génération plus petits, comme l'Atmea (de 1.100 MW), qui sera commercialisé au printemps 2010.
Cependant, un autre handicap de l'EPR dans la compétition internationale tient à son niveau de sûreté.
Développé au lendemain des accidents de Three Miles Island (USA) et de Tchernobyl, ce réacteur de 3e génération répond à des critères de sûreté élevés, qui sont aujourd'hui devenus la norme minimale dans les pays occidentaux.
Ces normes ont toutefois du mal à s'imposer à l'échelle mondiale.
"En Europe, on ne pourrait pas construire un réacteur coréen tel qu?il a été vendu" à Abou Dhabi, remarque Anne Lauvergeon, présidente d'Areva.
Mais "rien n'interdit à la France d'exporter des réacteurs de 2e génération", plus anciens et moins sûrs, remarque M. Bataille.
L'Hexagone a construit, exporté et exploite encore des dizaines de réacteurs de ce type. En vendre à nouveau ne serait pas "scandaleux" s'il s'avère impossible de mettre en place de "normes de sûreté à l'échelle mondiale", estime M. Bataille.
Exporter un nucléaire au rabais serait cependant un revirement majeur pour la France qui "milite pour que les plus hauts standards s'appliquent en matière de sûreté", selon un haut responsable gouvernemental.
L'idée est d'ailleurs loin de faire l'unanimité.
"Dans le nucléaire on ne peut pas brader la sûreté", estime ainsi Claude Birraux, président (UMP) de l'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques.
"Un nucléaire +low cost+ et à bas niveau de sûreté est à bannir de toutes les conceptions. Le nucléaire doit garantir la sûreté, c'est une condition absolue", abonde Henri Proglio, PDG d'EDF.
Certains remarquent d'ailleurs que l'outil industriel français, mobilisé par le développement de l'EPR, n'est peut-être plus adapté pour construire des réacteurs moins sophistiqués.
Ce que dément Anne Lauvergeon: "Quand on sait faire un réacteur de 3e génération, il est très facile de faire un 2e génération plus simple, moins cher et moins sûr".
dimanche 3 janvier 2010
Coupures d'électricité : le sujet est-il traité correctement ?
Doit-on s'interroger sur le pourquoi les coupures d'électricités ne sont pas un sujet réellement traité à ce jour ?
Rien de sérieux sur internet ?
Pourtant cette énergie est désormais vitale : ascenceurs, trains, congélateurs, industrie : toute interruption, surtout prolongée peut avoir des conséquences très graves.
Alors pourquoi aucune publication temps réelle des pics de consommation ? pourquoi aucun bison futé ?
pourquoi aucun plan pour expliquer comment les prévenir ou y faire face efficacement ?
Ne faudrait-il pas éduquer la population à mieux gérer son parc énergétique ?
Tout juste quelques annonces télévisuelles incitant d'arreter son sèche-linge entre 17h et 20 par grand froid...
quelques onduleurs et groupes électrogènes placés dans les endroits stratégiques...
Et parfois ce sont des coupures sauvages, avec des raz le bol des citoyens.
Décembre 2009 :
Novembre 2009 :
Aout 2009 :
Même Obama à Hawai est touché...
Juillet 2007 :
Japon - Gigantesque panne d'électricité à Tokyo
Mai 2005 :
Russie - Gigantesque panne d'électricité à Moscou (plus de détails ici)
Idem en Algérie.