Dès la mi-mai 1986, les taux de radioactivité dans l'environnement ont considérablement chuté (c'est pourquoi cette vidéo d'animation s'arrête au 9 mai).
En effet l'incendie du réacteur (qui était à l'origine des rejets) avait cessé d'une part, et d'autre part le principal élément radioactif rejeté dans l'environnement, l'iode 131 a une demi-vie de 8 jours seulement, et il s'était alors en grande partie déjà décomposé.
Ces informations sont parfaitement cohérentes avec les déclarations faites en son temps par le Pr Pierre PELLERIN qui avait annoncé l'arrivée du nuage radioactif en France dès le 30 avril en rédigeant et en envoyant à la presse le jour-même un communiqué de presse informant les journalistes de l'arrivée du nuage, en précisant ensuite jour après jour les jours suivants la valeur des chiffres de contamination dans chaque région aussi bien aux autorités de notre pays qu'à la presse.
Ceci était possible car le Professeur PELLERIN avait fait installer sur tout le territoire français, dans chaque département, un réseau de balises de mesures permettant de surveiller la radioactivité dans l'environnement (pas seulement sur les sites nucléaires), ce qui n'existait à l'époque qu'en France.
Compte tenu des délais de publication (les journaux ne paraissant pas le 1er mai) cette information annonçant l'arrivée du nuage radioactif sur notre pays a été publiée dès le le 2 mai 1986.
Désinformation
Voir par exemple à ce sujet l'article de Libération du 2 mai 1986 qui publie l'information envoyée par le Pr PELLERIN, en y consacrant seulement un petit paragraphe (que peu de lecteurs auront remarqué) en pages intérieures : http://www.ecolo.org/documents/documents_in_french/Tch-libe-PP-augm-2-5-86.jpg
Dix jours plus tard, le 12 mai 1986, exactement le même journal (Libération) que celui qui avait publié le 2 mai l'annonce de l'arrivée du nuage sur la France (contrairement à ce qu'il prétend le 12 mai) se contredit alors en écrivant l'inverse, prétendant que les autorités françaises auraient menti en dissimulant jusque là l'arrivée du nuage sur la France.
Voir l'annonce du mensonge (c'est la première fois qu'on voit apparaître le mot "mensonge") :
voir : http://www.ecolo.org/documents/documents_in_french/Tch-libe-mensong-12-5-86.jpg
Cette fois cet article, retentissant, beaucoup plus long, fait la "UNE" de la couverture de LIBERATION avec le titre-choc "LE MENSONGE RADIOACTIF" s'étalant en grands caractères en travers de la couverture du journal.
Ce "mensonge" (des journalistes) est devenu célèbre, mais en l'imputant au Pr PELLERIN (qui avait pourtant dit la vérité) à tel point que ce fameux "MENSONGE" (faussement attribué au Pr PELLERIN) fait encore l'objet aujourd'hui de nombreuses citations et couvertures de magazines 15 ans plus tard.
Autres sources :
http://ecolo.org/letters/letters.in.french/JBOURD.M612_02.htm
Extrait :
* doses reçues suite à l'accident de Tchernobyl en milisievert (mSv) : 0,6 en Grèce suivie de l’Allemagne (0,4) et de l’Italie, en 9 e position : la France avec 0,09 (mais des zones à 0,17), alors que nous subissons chaque année une dose moyenne de 3,4, et qu’une radiographie dentaire apporte 0,2, une radio pulmonaire 1, un scanner abdominal 15 par coupe, un an à 2000 m d’altitude 1,5, la dose létale étant de 4000 mSv (à condition que cette dose soit reçue en un temps très court).
Extrait :
* doses reçues suite à l'accident de Tchernobyl en milisievert (mSv) : 0,6 en Grèce suivie de l’Allemagne (0,4) et de l’Italie, en 9 e position : la France avec 0,09 (mais des zones à 0,17), alors que nous subissons chaque année une dose moyenne de 3,4, et qu’une radiographie dentaire apporte 0,2, une radio pulmonaire 1, un scanner abdominal 15 par coupe, un an à 2000 m d’altitude 1,5, la dose létale étant de 4000 mSv (à condition que cette dose soit reçue en un temps très court).
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