vendredi 30 juin 2017

Dear Président Macron...


Traduction par l'ONG Sauvons Le Climat ici et ci dessous :

1 juillet 2017


A Monsieur le Président de la République Emmanuel Macron


Monsieur le Président,


Nous vous écrivons en tant qu'environnementalistes, écologistes et climatologues pour vous féliciter de votre victoire dans l'élection présidentielle et pour applaudir votre politique en faveur d'une taxe carbone. Personne n'a autant fait que la France pour diffuser une énergie propre sur un réseau électrique. Sachant cela, nous vous écrivons également pour vous faire part de notre inquiétude devant votre décision d'éloigner la France d'une production nucléaire propre.


Peu de pays ont fait plus que la France pour démontrer les bénéfices humanitaires et environnementaux obtenus par la création d'une société fortement dotée d'électricité nucléaire. Non seulement la France a été l'hôte de conférences sur le climat des Nations Unies, elle est aussi un des pays développés dont les émissions de dioxyde de carbone par habitant sont les plus faibles.


Toute réduction de la production nucléaire en France aura pour effet d'augmenter la production d'électricité par des combustibles fossiles, donc la pollution, au vu des faibles facteurs de charge et de l'intermittence du solaire et de l'éolien. L'Allemagne en est l'illustration parfaite. Ses émissions n'ont pratiquement pas changé depuis 2009 et ont, en fait, augmenté tant en 2015 qu'en 2016, à cause des fermetures de centrales nucléaires. En dépit d'une augmentation de la puissance installée solaire de 4%, et de celle de l'éolien de 11%, la production de ces deux sources a baissé de 3 et 2% respectivement du fait qu'il y a eu moins de soleil et de vent en 2016 qu'en 2015.


Et là où la France a une électricité parmi les moins chères et les plus propres d'Europe, celle de l'Allemagne est une des plus chères et plus sales. L' Allemagne a dépensé près de 24 milliards € de plus que le prix de marché en 2016 pour ses seuls prix garantis d'achat des renouvelables mais ses émissions ont stagné. Il est à prévoir que l'Allemagne n'atteindra pas ses objectifs de réduction d'émissions de 2020, et de loin. Malgré des investissements énormes dans les renouvelables, seulement 46% de l'électricité allemande sont issus de sources d'énergie propre, à comparer aux 93% de la France.


Le solaire et l'éolien peuvent jouer un rôle important en France. Cependant, si la France devait investir dans le solaire et l'éolien de façon comparable à l'Allemagne, il faudrait s'assurer que ces investissements augmentent la part d'énergie propre de la France et ne la diminuent pas malencontreusement. Les renouvelables peuvent contribuer à une électrification plus poussée des transports, celle-ci étant déjà bien entamée avec le réseau ferré mais pouvant être poursuivie avec les véhicules individuels.


Un remplacement du nucléaire par des combustibles fossiles et des renouvelables nuirait considérablement à l'économie française de trois façons : augmentation des prix de l'électricité pour les ménages et l'industrie, la fin des exportations lucratives d'électricité et - peut-être le plus important - la destruction de la filière nucléaire française à l'export. Si le parc nucléaire français est contraint de fonctionner avec un facteur de charge réduit, la filière nucléaire française en sera paralysée par une augmentation de ses coûts et une réduction de ses revenus. A terme, cela conduira à des niveaux de sûreté inférieurs et à une réduction des possibilités de financement de la recherche, du développement, ainsi que des efforts pour l'exportation des technologies nucléaires françaises. Les pays qui cherchent à construire de nouvelles centrales nucléaires veulent, avec raison, savoir que le produit que la France leur vend est un produit dont la France elle-même profite.


Le programme nucléaire français a, par le passé, été l'objet d'admiration dans le monde. La France a fait la preuve, dans les années 1970 et 1980 qu'il est de fait possible pour un pays industrialisé de décarboner son secteur électrique. Pour la France, la prochaine étape, nécessaire afin de contribuer à la lutte contre le changement climatique et pour l'amélioration de la qualité de l'air, est d'augmenter sa production d'électricité propre à partir de toutes les sources non-fossiles et de réduire massivement l'utilisation des combustibles fossiles dans les secteurs du chauffage et des transports. L'électricité nucléaire devra y jouer un rôle central.


Signataires :


James Hansen, Climate Science, Awareness, and Solutions Program, Columbia University, Earth Institute, Columbia University


Kerry Emanuel, Professor of Atmospheric Science, Massachusetts Institute of Technology


Robert Coward, President, American Nuclear Society


Andrew Klein, Immediate Past President, American Nuclear Society


Steven Pinker, Harvard University, author of Better Angels of Our Nature


Richard Rhodes, Pulitzer Prize recipient, author of Nuclear Renewal and The Making of the Atomic Bomb


Robert Stone, filmmaker, “Pandora’s Promise”


Pascale Braconnot, Climate Scientist, IPSL/LSCE, lead author for the IPCC Fourth Assessment Report and Fifth Assessment Report


Francois-Marie Breon, Climate Researcher, IPSL/LSCE, lead author for the IPCC Fifth Assessment Report


Ben Britton, Ph.D, Deputy Director of the Centre for Nuclear Engineering, Imperial College London


Claude Jeandron, President, Sauvons le climat


John Laurie, Founder and Executive Director, Fission Liquide


James Orr, Climate Scientist, IPSL/LSCE


Didier Paillard, Climate Scientist, IPSL/LSCE


Didier Roche, Climate Scientist, IPSL/LSCE


Myrto Tripathi, Advisor to the president, Académie de l’eau


John Asafu-Adjaye, PhD, Senior Fellow, Institute of Economic Affairs, Ghana, Associate Professor of Economics, The University of Queensland, Australia


M J Bluck PhD, Director, Centre for Nuclear Engineering, Imperial College London


Bruno Comby, President, Environmentalists for Nuclear Energy


Gwyneth Cravens, author of Power to Save the World


Wolfgang Denk, European Director, Energy for Humanity


David Dudgeon, Chair of Ecology & Biodiversity, School of Biological Sciences, The University of Hong Kong, China


Erle C. Ellis, Ph.D, Professor, Geography & Environmental Systems, University of Maryland


Christopher Foreman, author of The Promise & Peril of Environmental Justice, School of Public Policy, University of Maryland


Martin Freer, Professor, Head of Physics and Astronomy, University of Birmingham, Director of the Birmingham Energy Institute (BEI)


Kirsty Gogan, Executive Director, Energy for Humanity


Joshua S. Goldstein, Prof. Emeritus of International Relations, American University


Malcolm Grimston, author of The Paralysis in Energy Decision Making, Honorary Research Fellow, Imperial College London


Mel Guymon, Guymon Family Foundation


Steven Hayward, Senior Resident Scholar, Institute of Governmental Studies, UC Berkeley


Joe Lassiter, Professor, Harvard Business School


John Lavine, Professor and Medill Dean Emeritus, Northwestern University


Martin Lewis, Department of Geography, Stanford University


Mark Lynas, author, The God SpeciesSix Degrees


Michelle Marvier, Professor, Environmental Studies and Sciences, Santa Clara University


Alan Medsker, Coordinator, Environmental Progress - Illinois


Elizabeth Muller, Founder and Executive Director, Berkeley Earth


Richard Muller, Professor of Physics, UC Berkeley, Co-Founder, Berkeley Earth


Rauli Partanen, Energy Writer, author of The World After Cheap Oil


Peter H. Raven, President Emeritus, Missouri Botanical Garden. Winner of the National Medal of  Science, 2001


Paul Robbins, Director, Nelson Institute for Environmental Studies, University of Wisconsin Madison


Michael Shellenberger, President, Environmental Progress


Samir Saran, Vice President, Observer Research Foundation, Delhi, India


Jeff Terry, Professor of Physics, Illinois Institute of Technology


Barrett Walker, Alex C. Walker Foundation


Tim Yeo, Chair, New Nuclear Watch Europe; former Chair, Energy and Climate Change Parliamentary Select Committee

 

mardi 27 juin 2017

"Manifesto pede introdução da energia nuclear em Portugal"

Make Portugal greater !

http://www.dn.pt/economia/interior/manifesto-pede-introducao-da-energia-nuclear-em-portugal-2276668.html

Manifeste d'appel à l’introduction de l’énergie nucléaire au Portugal.


"Près de 50 personnalités signataires du manifeste sur l'énergie ont désormais mis sur la table la possibilité d'analyser l'introduction de l'énergie nucléaire au Portugal.


Dans le manifeste auquel l'agence Lusa avait accès les signataires affirment que « il n'y a aucune raison technique pour laquelle le Portugal n'a pas tenu compte dans l'étude des différentes options pour la production d'électricité de l'analyse de l'énergie nucléaire. »


Des personnalités, parmi lesquels comprennent des noms comme Alexandre Relvas, António Cardoso e Cunha, Francisco Van Zeller, Henrique Neto, João Salgueiro, Borges Gouveia, José Ribeiro e Castro, José Veiga Simão, Mira Amaral de Oliveira Valente, Miguel Beleza, Miguel Cadilhe, Patrick Monteiro de Barros et Pedro Sampaio Nunes, disent qu'ils sont « conscients qu'un pays a le droit de construire une centrale nucléaire si elle a un corps d'état technique et politiquement indépendant. »


Pedro Sampaio Nunes a dit qu'elle serait également un moyen de tirer profit des « ressources endogènes » du pays, car il est prouvé l'existence d'uranium, ainsi que du gaz de schiste, réaffirmant que l'énergie nucléaire « est la forme la plus compétitive de la production d'électricité ».


Le manifeste indique également que la récente crise de Fukushima au Japon, « exige que l'option nucléaire adresse et scrute soigneusement les questions de sécurité », mais insiste sur la nécessité de garder à l'esprit que l'énergie nucléaire est la principale source la plus importante pour la production d'électricité en Europe, fournissant environ 30 pour cent de son total ».


Pour cette raison, le Groupe de personnalités considère que « l'abandon définitif ne peut pas être décidée sous la pression des circonstances. »


Les signataires ajoutent que la perspective de « venir plus développée centrale et beaucoup plus sûr à installer ne justifie pas l'abandon définitif de l'option nucléaire. »


Et de donner les exemples de la Suède, la Finlande, Royaume-Uni, la Pologne, la France et l'Europe de l'Est, qui « ont déclaré le maintien de leurs nouveaux plans d'investissement dans les centrales nucléaires », en dépit de l'abandon de l'Allemagne et de la Suisse.


Le manifeste affirme que l'une des principales raisons de l'engagement continu de ces pays dans le nucléaire « est l'impossibilité reconnue pour être en mesure de réduire les émissions de gaz à effet de serre » sans tenir compte de cette option.


L'autre argument décisif « est la compétitivité intrinsèque de cette forme d'énergie, » donnant l'exemple des Emirats arabes unis, qui ont récemment adjugé à la Corée du Sud quatre centrales nucléaires d'une valeur unitaire de 3,5 milliards d'euros avec le prix de l'énergie 30,3 dollars US (24 euros) pour « mégawatt / heure », « beaucoup plus bas que ceux qui sont pratiqués sur le marché ibérique. »"

Commentaire :

Il y a 10 millions d'habitants au Portugal. 30% de l'électricité est hydraulique, 20% éolienne, 50% gaz + charbon qu'il faut donc remplacer par du nucléaire.

Pour faire comme la France et décarboner son électricité à 100% (ce qui sera possible facilement grâce aux 30% d'hydraulique), il faut donc grosso modo entre 4 et 6 réacteurs de 1000 à 1650 MW.
Un seul site serait trop gros. Il faudrait qu'il soit aussi gros que le plus gros site nucléaire dans le monde, ce qui serait disproportionné pour un petit pays comme le Portugal et serait trop "mettre tous ses oeufs dans le même panier".
 Il faut donc disposer de (ni plus, ni moins) deux sites, en bord de mer, avec au moins deux réacteurs sur chaque site : un au sud et un au Nord du pays (pour limiter les pertes en ligne sur le réseau).
S'il y a du courant en excès, il pourra facilement être exporté vers l'Espagne qui a besoin d'une source de courant fiable (trop d'éoliennes) et qui dispose déjà d'un peu mais pas suffisamment de nucléaire.

Associação de Ambientalistas a favor da Energia Nuclear.
#AAEN
http://ecolo.org/intro/intropo.htm

Há 10 milhões de pessoas em Portugal.30% da eletricidade é hidráulica, 20% eólica, 50% gás + carvão por isso deve ser substituído pela energia nuclear.Para gostar France e descarbonizar sua eletricidade a 100% (o que é possível facilmente com 30% hidrelétrica), então você tem aproximadamente entre 4 e 6 reatores de 1000-1650 MW.Um site seria muito grande. Ele deve ser tão grande como o maior site nuclear no mundo, o que seria desproporcionado para um país pequeno como Portugal e seria muito "colocar todos os ovos na mesma cesta."

 
Devemos, portanto, têm (nem mais, nem menos) dois locais à beira-mar, com pelo menos dois reatores em cada local: um para o sul e norte do país (para limitar as perdas de transmissão na rede).Se houver atual em excesso, ele pode ser facilmente exportados para Espanha na necessidade de uma fonte de energia confiável (vento também) e já tem um pouco, mas não o suficiente nuclear.


English : 

There are 10 million inhabitants in Portugal. 30% of the electricity is hydraulic, 20% wind, 50% gas + coal which should be replaced by nuclear. To do like France and decarbonize its electricity by 100% (which will be possible easily thanks to the 30% of hydraulics), 4 to 6 reactors of 1000 to 1650 MW are needed. But one single site would be too much. It would be as big as the biggest nuclear site in the world, which would be disproportionate for a small country like Portugal and would be too "putting all its eggs in one basket."

 
It is therefore necessary to have (no more, no less) two sites, at the seaside, with at least two reactors at each site: one in the south and one in the north of the country (to limit line losses in the network). If there is excessive current, it can easily be exported to Spain, which needs a reliable current source (too many wind turbines) and which already has a little but not enough nuclear.

  
Twitter : @ouinuc