vendredi 30 mai 2008

"L'Albanie prête à construire sur son sol les centrales nucléaires italiennes"





Que de temps perdu depuis 1987 !




"L'Albanie prête à construire sur son sol les centrales nucléaires italiennes
ROME - Le président albanais, Sali Berisha, se dit prêt à construire dans son pays des centrales nucléaires pour le compte de l'Italie qui a décidé de renouer avec cette énergie, dans une interview jeudi au Corriere della Sera.

"Nous financerions avec le gouvernement italien la construction d'une centrale en Albanie. Notre pays est ouvert à l'énergie atomique. Je n'en ai pas encore parlé au gouvernement italien car le précédent était antinucléaire. En revanche, avec Berlusconi tout a changé", souligne le président albanais.

Le nouveau gouvernement de Silvio Berlusconi a annoncé le 22 mai qu'il voulait renouer avec le nucléaire, 20 ans après y avoir renoncé par un referendum populaire, afin de sortir de sa dépendance énergétique. Il a affirmé avoir l'intention de lancer la construction de plusieurs centrales d'ici à cinq ans, fin de la législature actuelle.

L'Italie a renoncé au nucléaire lors d'un référendum organisé en 1987, peu après la catastrophe du 26 avril 1986 à Tchernobyl en Ukraine, et a fermé ses quatre centrales nucléaires.
M. Berisha affirme qu'"un groupe italien est venu en Albanie discuter de la possibilité d'y construire une centrale", précisant toutefois que le choix du futur site n'a pas encore été arrêté.


Le président Berisha précise également que son pays "travaille actuellement à un cadre normatif" avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour permettre la construction de centrales nucléaires sur le sol albanais.

L'Italie dépend à 87% de l'étranger pour sa consommation d'énergie. Le pétrole est le principal combustible utilisé (43%) devant le gaz (36%).

Le nouveau ministre italien de l'Economie, Giulio Tremonti, avait évoqué, pendant la dernière campagne électorale, la possibilité de construire des centrales nucléaires en "joint venture" avec des pays bordant l'Adriatique.
(©AFP / 29 mai 2008 10h50) "





Pendant ce temps, la suisse a fait le choix inverse :



"Le nucléaire est "un pilier incontournable" d'un approvisionnement électrique respectueux de l'environnement, estime le Forum nucléaire suisse. L'association a célébré à Lausanne ses 50 ans avec le président de la Confédération Pascal Couchepin.29/05/2008 SDA-ATS News Service
L'énergie nucléaire fait "intégralement partie de l'équipe qui inclut les énergies renouvelables", souligne le forum. "Le nucléaire jouera un rôle clé" à l'avenir, a relevé pour sa part Pascal Gentinetta, président de la direction d'economiesuisse.

L'organisation swisselectric escompte un déficit d'électricité d'au moins 25 à 30 milliards de KWh d'ici 2035, soit la moitié de la production actuelle d'électricité. Quatre filières sont à privilégier pour combler ce manque: la force hydraulique, les énergies renouvelables, les centrales à gaz et de nouvelles centrales nucléaires."


mercredi 28 mai 2008

"L'énergie nucléaire, meilleure option pour les monarchies du Golfe"


Les pays du golfe annoncent une croissance spectaculaire de leur activité.
Quelle énergie pourra alimenter cette formidable dynamique ? Surement par le pétrole seul.

C'est pourquoi le nucléaire apparait comme une des solutions d'urgence efficace.





A dubaï comme ailleurs, l'énergie devra être disponible dans des proportions importantes




Romandie News:

L'énergie nucléaire, meilleure option pour les monarchies du Golfe

DUBAI - Le nucléaire, et non les énergies renouvelables, serait la meilleure option qui s'offre aux riches monarchies pétrolières du Golfe pour répondre à une demande croissante en électricité, ont estimé des responsables et des experts de la région.

"Les énergies renouvelables ne (contribuent) que très partiellement à l'approvisionnement même pour ceux qui ont commencé il y a longtemps" à les développer, a dit le président de la compagnie saoudienne d'électricité, Ali Saleh al-Barrack, lors d'une conférence aux Emirats arabes unis achevée mardi.

Citant l'expérience de Ryad qui mène des études sur les énergies renouvelables, il a indiqué que les options de l'énergie éolienne et solaire s'étaient avérées soit limitées, soit pas assez encourageantes techniquement.

Vu la demande élevée en électricité et la croissance de la population, "l'unique solution immédiate est l'énergie nucléaire", la meilleure option en termes économique et écologique, selon lui.

Il a rejeté les craintes du danger que représente l'énergie nucléaire pour l'environnement. "Le danger réel vient de ce que nous faisons en mettant davantage de matières fossiles et de charbon, qui détruisent l'environnement et (provoquent) le réchauffement" de la planète.

Les six membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG - Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats, Koweït, Oman et Qatar) ont décidé en décembre 2006 de développer un programme nucléaire civil commun et engagé à cet effet des discussions avec l'Agence internationale de l'énergie atomique.

L'initiative de ces pays pro-occidentaux, grands producteurs de pétrole et de gaz, est survenue sur fond d'inquiétudes concernant le programme nucléaire de l'Iran, soupçonné en Occident de chercher à se doter de la bombe atomique.

Les Emirats, Bahreïn et l'Arabie saoudite ont depuis conclu avec les Etats-Unis des accords bilatéraux de coopération nucléaire.

Les Emirats, en plein boom économique, ont aussi passé un accord avec la France pour l'aider à développer l'énergie nucléaire civile.

Le vice-ministre saoudien de l'Electricité, Saleh Al-Awaji, a souligné que son pays qui a commencé voilà deux décennies à étudier l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins médicale et industrielle, examinait toujours la faisabilité d'un tel usage pour la production de l'électricité.
"La question est toujours au stade des études de faisabilité. Il en est de même pour le CCG", a-t-il déclaré à l'AFP.

Les Emirats ont annoncé en avril qu'ils importeraient de l'uranium enrichi, évitant toute controverse similaire à celle suscitée par le programme iranien.

Mais pour M. Awaji, il n'est pas nécessaire pour les autres monarchies du CCG de suivre l'exemple émirati. "Cette option (de l'énergie nucléaire) est toujours à l'étude. Mais si une décision est prise pour aller de l'avant, chaque pays aura ses propres moyens pour obtenir du combustible dans le respect des règles régissant l'usage pacifique de l'énergie nucléaire".

Les intervenants saoudien et qatari à la conférence sont convenus qu'il serait opportun pour les monarchies du CCG de développer un programme commun.

"C'est logique, mais je ne pense pas que cela se produira", a commenté Raja Kiwan, un analyste de PFC Energy, un bureau de consultants.

Depuis l'annonce par le CCG de son projet en 2006, "chaque pays (membre) semble suivre sa propre voie" et discuter avec divers fournisseurs, a-t-il dit à l'AFP.
Selon lui, la demande d'électricité dans la région provoquera un déficit de gaz dans plusieurs pays et rendra nécessaire la recherche de sources alternatives. "Le nucléaire est peut-être la source d'énergie la mieux adaptée (au niveau) de la croissance de la demande que cette région va connaître dans les 20 à 25 prochaines années".

(©AFP / 28 mai 2008 09h22)




A propos de Dubaï:


Plus de photos sur :
http://www.euronight.com/html/article-DUBAI-813.html


http://www.linternaute.com/savoir/diaporama/dubai/dubai-waterfront.shtml

Après Las Vegas et New York Nightlife le magazine des nuits européennes crée l’événement en vous proposant de partir à Dubaï le royaume de la démesure ! Véritable ville lumière aux décors de rêves avec ses fameux palmiers et îles Dubaï est une ville paradisiaque lieu idéal pour un séjour inoubliable placé sous le signe de la détente mais surtout de la fête… Car Dubaï risque vite de devenir la nouvelle destination touristique incontournable ! Programme demandez le programme !

Imaginez un climat chaud et sec toute l’année (un jour de pluie par an...). Imaginez la plus haute tour du monde en construction actuellement Burg El Dubaï à Business Bay qui grimpe de 4 étages par semaine ! Imaginez des îles artificielles représentant une carte du monde ! Imaginez un paradis pour le business sans taxe ni impôts (intéressant n’est ce pas…)… Le décor est planté alors laissez vous transporter jusqu’à Dubaï la magnifique !

A cette occasion Nightlife vous a concocté un menu de rêve…

Après avoir décollé le dimanche soir de l’aéroport de Charles de Gaulle Paris vous arrivez le lundi matin à Dubaï pour rejoindre votre splendide hôtel et pour vous installer tranquillement… En fin d’après midi le groupe se retrouve au VU’S Bar au 51ème étage d’Emirate Tower pour un apéro avant d’aller dîner au Casa Mia (Meridien Hotel). Le soir visite deux clubs : le Zinc (Crown Plaza) puis Première (Grand Hayatt). Petit conseil tout de même gardez des forces pour les jours qui suivront la féerie ne fait que commencer…

En effet c’est le mardi que les choses sérieuses vont commencer avec la première option proposée par ce voyage : unaprès-midi Jet Ski pour se rapprocher des fameux palmiers artificiels où vont se construire villas et resorts sur du sable ! Autre suggestion que nous vos proposons : le Gold Souk à voir absolument ! Visites ou sensations fortes avant de dîner au Buddha Bar (Grosvenorhouse Hotel) et de visiter deux des plus fameux clubs de la ville : The 400 (Fairmont Hotel) et le Kubu (Radisson SAS Hotel).

Le mercredi matin un peu de repos avant le deuxième après midi optionnel que nous vous proposons : hélico au dessus de Dubaï et Paradise Shopping ou piste de ski indoor ! De quoi satisfaire les sensations et envies de chacun ! Le soir rendez-vous avec l’ensemble du groupe pour un Apéro au Sho Cho (Suchi Trendy Place – Dubaï Marine) avant d’aller dîner au Boudoir (le top des clubs VIP – Dubaï Marine) et de visiter Le Cyclone dans le Quartier Deira et le Loft !

Le jeudi c’est quartier libre pour vous permettre une nouvelle fois de profiter des nombreux lieux et attractions de la ville ! Un détour par l’hôtel en fin d’après midi pour se mettre en tenue de soirée puis direction le Burj El Arab pour visiter ce seul 7 Etoiles du monde (titre qu’une journaliste anglaise a donné à ce palace et qui est depuis resté…). Un moment magique suivi d’un apéro au Sky View Bar du Burj El Arab puis au trendy music bar le 360 (Jumeirah Beach). En soirée dîner à Medinat Jumeirah avant d’aller visiter le Trilogy le club multisalle de Dubaï !

Malheureusement le vendredi le rêve prendra fin avec le retour vers l’autre ville lumière Paris pour une arrivée en milieu de journée !

Ne manquez pas cette fantastique opportunité de découvrir ou redécouvrir ce futur haut lieu du tourisme du business et de la nuit !

mercredi 21 mai 2008

"Un réacteur nucléaire naturel dans le manteau terrestre ?"








"Il y a quelques années, Marvin Herndon avait créé la polémique en proposant l’existence d’un réacteur nucléaire naturel dans le noyau de la Terre. Celui-ci devait alimenter en énergie la dynamo à l’origine du champ magnétique terrestre. Deux chercheurs proposent aujourd’hui l’existence d’un tel réacteur à la base du ManteauPartie du globe terrestre située entre la croûte et le noyau, c\'est à dire allant de profondeurs de 5 à 30 km ( croûte) à 2.900 km (noyau). Le manteau, pourtant solide, est animé de courants de convection qui évacuent la chaleur et qui sont responsables des déplacements des plaques.');" onmouseout=killlink()>manteau.
L’idée d’un réacteur nucléaire d’origine non humaine fonctionnant à l’intérieur de la Terre peut sembler absurde. Pourtant, elle ne l’est pas... Il existe en effet une preuve indiscutable que le phénomène est possible. Dans la mine d’uranium d’Oklo, en République Gabonaise, ont été retrouvés les résidus d’une réaction de fission nucléaire auto-entretenue s’étant déroulée dans la roche il y a environ 1,7 milliard d’années.
La découverte date de juin 1972, lorsque l'on a constaté qu’une partie du MineraiDésigne une roche, un minéral ou une association de minéraux contenant un ou plusieurs éléments chimiques utiles en teneurs suffisamment importantes pour permettre leur exploitation (exemple: la sphalérite constitue un minerai de zinc). Ce terme a une signification plus économique que géologique.');" onmouseout=killlink()>minerai était anormalement pauvre en 235U. Il fallut rapidement se rendre à l’évidence, comme le montrèrent les analyses ultérieures : pendant plus de 400.000 ans une série de petits réacteurs nucléaires naturels avaient spontanément démarré puis fonctionné pendant de longues périodes. Originellement dispersé dans du grès, de l’uranium 235 s’était retrouvé rassemblé dans certaines zones jusqu’à atteindre la concentration nécessaire au démarrage de la fission. La présence de circulation d’eau avait servi de modérateur et permis aux réactions en chaîne de se produire lentement mais de façon stable.
D'Oklo à l'intérieur de la Terre en passant par Jupiter

..."


L'article complet ici.

samedi 17 mai 2008

La place du nucléaire : "Parlons-en" avec Areva !



Un nouveau site de débat proposé par Areva ? allons voir !




Plus d'info sur Energie2007 :


Areva joue la carte du nucléaire 2.0

Le web participatif et le nucléaire sont-ils compatibles? C'est le pari d'Areva qui propose un site web 2.0 où les internautes sont donc invités à consommer (de l'info, hein, pas de l'uranium) autant qu'à produire. Rassurant, le nom du site, Parlons-en.areva incite à la conversation au coin du feu.


L'initiative vient du journal du groupe (Alternatives) qui, en lançant cette "plate-forme de dialogue (...) souhaite aborder des questions-clefs autour de l'énergie nucléaire" en articulant son site à partir de "trois logiques complémentaires: des informations de référence, pour cerner les enjeux, une variété de points de vue d'experts pour se former, un espace de libre discussion, pour échanger et former son opinion". Ce qui donne des vidéos où s'expriment des points de vue divers (Jacky Bonnemain de l'asociation Robin des Bois ou Vincent Jacques Le Seigneur de l'INES), des sources de données (consommation d'énergie par habitant, perspectives de croissance et de demande d'énergie, avantages comparées des différentes énergies...) et un... forum.


Car Areva entend bien sortir de la "culture de l'ingénieur gardant jalousement ses secrets" et met à disposition des internautes un forum où "l'expression est libre". De fait, la modération se fait a posteriori et ne concerne que les messages diffamatoires, insultants ou racistes*. Conséquence: un militant de Sortir du nucléaire peut donc, sans difficulté, s'exprimer sur ce forum. C'est même souhaité. A la question: "un opposant au nucléaire pourra-t-il exprimer ses arguments?", la réponse fuse: "oui, il pourra... il faudra qu'il y en ait!"Et les premières discussions montrent que les sceptiques répondent présents : "Pourquoi "greenpeace" et "sortir du nucléaire" ne sont pas dans les personnes interviewés ? ont il été invités ?", s'interroge Psemour, tandis que Tilleul se dit "très surpris des données sur la production de CO2 de la filière photovoltaïque qui sont affichées sur ce site. Il est écrit qu'un kWh photovoltaïque produit 60 à 150 gCO2, ce qui est vastement exagéré (d'un facteur 10 !)." Et de poursuivre : "Quand je clique sur la source j'arrive à un document publicitaire d'EDF qui ne renvoie vers aucune étude scientifique pour justifier ses dire..."Areva indique avoir une cinquantaine d'inscrits à ce jour mais en espère davantage dans les semaines qui viennent.


L'opération, qui a commencé le 6 mai, est prévue pour durer trois mois. Le premier sera consacré à des discussions sur la place du nucléaire face aux nouvelles énergies, les mois suivants permettront d'évoquer "les risques, contraintes et solutions du traitement et recyclage des déchets". Une restitution des discussions est prévue à l'issue de cette période.


Pour avoir un aperçu du site, visionnez le trailer sur Dailymotion.




Une excellente initiative, sans doute encore trop timide: impossible de commenter les vidéos ou les sources d'information. Mais il y a si peu d'entreprises qui jouent aujourd'hui la carte du web 2.0 qu'on ne va pas chipoter...


dimanche 11 mai 2008

"L'UE et l'AIEA renforceront leur coopération dans l'énergie nucléaire "

BRUXELLES, 7 mai (Xinhua) -- La Commission européenne (CE) et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ont signé mercredi une déclaration conjointe, dans laquelle elles s'engagent à renforcer leur coopération dans l'énergie nucléaire.

Le but de la déclaration conjointe est de mettre en lumière la volonté des deux parties de renforcer davantage leur coopération, de mettre l'accent sur les domaines prioritaires spécifiques et de tenir régulièrement des réunions de haut niveau pour faciliter cette coopération renforcée, a indiqué la CE, organe exécutif de l'Union européene (UE).

Le président de la CE, José Manuel Barroso, et le directeur général de l'AIEA, Mohamed ElBaradei, ont assisté à la cérémonie de signature de la déclaration conjointe.

M. Barroso a estimé que la signature du document marque le début d'une nouvelle étape dans la coopération entre l'AIEA et l'UE. Les deux institutions ont des objectifs communs sur l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire, en particulier sur le renforcement de la sécurité nucléaire et des garanties globales pour la non-prolifération, a-t-il souligné.

"Il est important de conjuguer nos efforts pour surveiller le développement de l'énergie nucléaire de manière pacifique, sûre et sécurisée, en respectant pleinement les objectifs globaux de non- prolifération", a-t-il ajouté.

"Projet de centrale : Le nucléaire fait des envieux"

L'état du Saskatchewan

Paysage du Saskatchewan

Paysage du Saskatchewan
"Le ministre de l'Énergie de la Saskatchewan, Bill Boyd, estime que sa province, et non l'Alberta, devrait accueillir la première centrale nucléaire dans l'Ouest du pays.

Avec près d'un tiers des réserves mondiales d'uranium, la Saskatchewan est le choix naturel pour la future installation, a déclaré M. Boyd, devant des gens de l'industrie pétrolière du Canada et des États-Unis mardi.

L'entreprise ontarienne Bruce Power prévoit construire une centrale nucléaire dans la région de Rivière-la-Paix, dans le nord-ouest de l'Alberta. Un haut dirigeant de TransCanada, qui est l'un des actionnaires principaux du promoteur, a récemment affirmé que la Saskatchewan pourrait être un meilleur emplacement.

Le mois dernier, Bruce Power soulignait que la province voisine était une option intéressante, mais que ses efforts seraient concentrés sur l'emplacement de Rivières-la-Paix. Une étude environnementale doit d'ailleurs commencer prochainement. Le processus d'approbation pourrait prendre jusqu'à trois ans.


Le promoteur espère que sa centrale nucléaire sera en fonction d'ici 2017."

Paysage de l'Alberta


Mine de l'Alberta


L'article ici.

Ne vous bousculez pas, plusieurs projets verront le jour, chaque région aura la sienne...

"Un cercle vertueux pour le Québec"





Si l'énergie nucléaire permet de ralentir l'utilisation des énergies fossiles, les économies d'énergie doivent rester l'un des principaux objectifs !




En matière d'énergie, le Québec semble toujours en vouloir plus. Mais si, au lieu de tergiverser entre le nucléaire, l'éolien, le gaz ou l'hydroélectricité, le Québec optait pour un programme d'économies d'énergie à grande échelle? L'investissement massif dans les économies d'énergie, dans le cadre d'un plan cohérent et ambitieux, s'avère être une solution rentable, créatrice de richesse et d'emplois et indissociable de notre lutte contre les gaz à effet de serre.

-->Le Québec, leader nord-américain en production hydroélectrique, s'avère être un cancre en matière d'économies d'énergie, particulièrement dans le secteur résidentiel. Malgré la hausse des investissements d'Hydro-Québec consentis à l'efficacité énergétique au cours des dernières années, force est de constater que la société d'État pourrait aller beaucoup plus loin en ce sens. De fait, les objectifs annuels d'économies d'énergie se chiffrent à 4,7 térawattheures (TWh) pour 2010, ce qui est bien peu, tant par rapport à notre consommation annuelle (environ 170 TWh en 2007) qu'en ce qui a trait au potentiel en présence.


Comme le secteur résidentiel fournit le plus grand potentiel d'économies d'énergie et que le chauffage représente la moitié des dépenses d'électricité des ménages québécois, qu'attend-on pour investir massivement dans un vaste chantier de rénovation et d'isolation des bâtiments? Le potentiel d'économies d'énergie est le plus lucratif des gisements que le Québec recèle. Selon différentes estimations, la consommation d'électricité évitée du Québec pourrait facilement atteindre les 10 TWh par an, générant des bénéfices additionnels annuels de 400 millions de dollars pour Hydro-Québec (la société d'État vend son électricité à un prix supérieur sur le marché américain) tout en soulageant les consommateurs d'une dépense de 600 millions par année. Ainsi, on se retrouverait avec une injection annuelle directe d'un milliard dans l'économie québécoise, sans compter les nombreuses retombées indirectes du chantier de rénovation.



En effet, non seulement le coût par kilowatt économisé est inférieur au coût marginal de production d'un kilowatt par un projet hydroélectrique conventionnel, mais les initiatives d'économies d'énergie peuvent créer jusqu'à 12 000 emplois par milliard de dollars investi, contre 9000 emplois pour de grands projets hydroélectriques. Tout ça, sans affecter d'autres bassins hydrographiques, comme on se propose de le faire avec celui des rivières Rupert et Romaine.


Depuis des années, on nous répète que l'avenir des régions-ressources passe inévitablement par la deuxième et la troisième transformation des ressources naturelles. Par conséquent, ce vaste chantier de rénovation serait l'occasion rêvée de faire une utilisation maximale du savoir-faire et des produits québécois, particulièrement ceux fabriqués à partir du bois (portes, fenêtres, etc.).


Pour toutes sortes de raisons, les locataires profitent beaucoup moins des programmes actuels d'efficacité énergétique que les propriétaires. Ce projet viserait donc en priorité les immeubles locatifs. Voilà une façon de libérer et de créer de la richesse tout en réduisant sensiblement la dépendance de milliers de ménages québécois à faible revenu qui voient leurs dépenses d'énergie fuir par les portes et fenêtres. Ces ménages pourront ainsi consacrer cette nouvelle marge de manoeuvre à la consommation et à l'épargne, deux options souhaitables sur le plan macroéconomique.


De surcroît, chaque TWh économisé et vendu sur le marché du Nord-Est américain permet d'éviter la production d'électricité avec du charbon, principale source de production d'électricité de cette région. On évite ainsi la production de gaz à effet de serre et de pluies acides qui, en raison des vents dominants, tombent sur nos têtes, édifices, lacs et rivières.


Puisque les efforts consentis aux économies d'énergie sont un formidable outil de création de richesse, à la fois solidaire et écologique, pourquoi s'entêter à ne pas doubler, voire tripler nos efforts annuels d'économies d'énergie avec le lancement d'un vaste chantier de rénovation des immeubles locatifs?


En somme, ce projet de développement durable nous permet de diminuer notre consommation d'électricité, de créer des milliers d'emplois, de réduire la production de GES, d'accroître nos exportations d'énergie propre, de stimuler l'économie, particulièrement celle des régions, et d'améliorer la situation financière de milliers de ménages à faible revenu. Le comble, c'est que ce projet pourrait rapidement s'autofinancer grâce aux négawatts produits et exportés! Arrêtons le compte-gouttes et l'éparpillement en matière d'économies d'énergie et adoptons une attitude dynamique ainsi qu'un plan à grande échelle de rénovation des bâtiments.


Malheureusement, la mise en oeuvre de ce cercle vertueux nécessite vision, audace et détermination... attributs qui font cruellement défaut à nos dirigeants actuels, qui préfèrent déléguer le développement éolien au secteur privé.



L'article ici.

samedi 10 mai 2008

"L'Agence France Nucléaire International va soutenir les exportations de la filière"



Apporter l’expertise française aux Etats étrangers qui souhaitent mettre en place une filière nucléaire civile : tel est l’objectif de l’Agence France Nucléaire International créée par le gouvernement français. Un décret autorisant la création d’une telle agence a été présenté mercredi dernier en conseil des ministres par Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire

La nouvelle agence sera placée au sein du Commissariat à l’énergie atomique sous l’autorité d’un directeur nommé par les ministres chargés de l’Energie et des Affaires étrangères. Elle apportera notamment son expertise pour le respect des normes en matière de sûreté, de sécurité, de non prolifération et de préservation de l’environnement. Le contrôle de l’Etat sur cette agence s’exercera par l’intermédiaire d’un comité d’orientation composé de hauts fonctionnaires et de deux personnes qualifiées.

La création de cette agence s’inscrit dans le cadre de la démarche du président Nicolas Sarkozy qui avait proposé en septembre dernier lors de la conférence sur les changements climatiques aux Nations unies l’aide de la France pour tous les pays souhaitant se doter de l’énergie nucléaire civile. Depuis son élection, en mai 2007, la France a signé des accords de coopération sur l’utilisation et le développement de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques avec le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye et les Emirats arabes unis. Ces accords ont suscité les inquiétudes des écologistes et de plusieurs partenaires européens de la France, comme la Grande-Bretagne et l’Allemagne, qui redoutent qu’ils contribuent à la prolifération nucléaire militaire.

« Le nucléaire sauvera l’humanité »

Il est vrai que le nucléaire est pour la France un secteur porteur à l’international dans la perspective de besoins énergétiques grandissants des pays émergents. Comme le note l’ancien PDG d’Aérospatiale Henri Martre dans une tribune aux Echos du 5 mai dernier, la France exerce dans le nucléaire, plus particulièrement en matière de fusion thermonucléaire, un leadership avec le Japon avec le programme Iter et la construction d’un réacteur expérimental à Cadarache (13). Selon lui « le nucléaire sauvera l’humanité » dans la mesure où c’est la seule source d’énergie capable de répondre à ces nouveaux besoins. Bien entendu, précise Henri Martre, les efforts de recherche en matière de fusion thermonucléaire sont vitaux, car contrairement à la fission, actuellement exploitée, ce nouveau procédé se contente d’hydrogène (sans recours nécessaire à l’uranium) et ne produit que des déchets de courte durée.
Un peu d'histoire :

Comité scientifique du CEA en 1946

mercredi 7 mai 2008

"Nucléaire civil : Moscou et Washington signent un accord"



Ce n'est pas du luxe...








Ce texte ouvre la voie à de juteux contrats de coopération.




Au dernier jour de la présidence de Vladimir Poutine, la Russie a signé avec les États-Unis un accord sur le nucléaire civil d'une forte portée symbolique et commerciale. «L'accord de coopération pour l'usage pacifique de l'énergie nucléaire», paraphé mardi à Moscou, est en discussion depuis la chute de l'URSS. Relancé au G8 de Saint-Pétersbourg en 2006, il a été finalisé lors de la rencontre entre Bush et Poutine, début avril à Sotchi, en Russie.


George Bush avait fait des offres alléchantes aux Russes en échange de leur collaboration sur le dossier iranien, expliquait alors un porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain. «Nous voulons pouvoir vendre notre uranium sans restrictions commerciales», plaidait à Saint-Pétersbourg Sergueï Kirienko, le patron de la nouvelle «corporation d'État» Rosatom, qui a cosigné l'accord hier avec l'ambassadeur américain en Russie, William Burns. La Russie fournit aux réacteurs nucléaires américains environ la moitié de leur combustible d'uranium. En passant par un intermédiaire américain (USEC) en position de monopole. Les États-Unis s'étaient protégés contre l'uranium russe vendu dans les années 1990 à très bas prix. L'ouverture du marché satisfait donc le fournisseur russe. Mais aussi ses clients, les producteurs privés d'électricité américains. Rosatom, héritier des structures de l'atome soviétique, est en pleine restructuration pour être au nucléaire ce que Gazprom est au gaz, un champion russe capable de conquérir le marché mondial.


Les Américains pourraient aussi trouver leur compte dans cet accord pour gérer le dossier sensible des déchets nucléaires. Moyennant finance, la Russie pourrait traiter et stocker du combustible irradié. Le texte signé le mois dernier par les chefs d'État, qui balayait tous les sujets de discussion bilatérale, indique que l'accord «permettra aux entreprises russes et américaines (…) de transférer des matières nucléaires, des réacteurs ou d'importants composants de réacteurs entre les deux pays». Il n'est cependant pas encore établi que la Russie accepte de servir de poubelle pour du combustible usagé qu'elle n'aurait pas fourni.


Différends stratégiques


Quoi qu'il en soit, l'accord de mardi ouvre la voie à des contrats chiffrés en milliards de dollars. Alors que les relations entre Moscou et Washington se sont crispées ces deux dernières années autour de différends stratégiques tels que le bouclier antimissile, l'élargissement de l'Otan ou le Kosovo, «les deux pays manifestent leur volonté d'apparaître comme deux grandes puissances nucléaires responsables», analyse Isabelle Facon, de la Fondation pour la recherche stratégique. Reste que le Congrès américain devra approuver ce texte jugé par certains incompatible avec la construction par la Russie de la centrale nucléaire de Bouchehr en Iran.






Surtout quand on voit comment les politiques sont tentés de monnayer la prolifération !

lundi 5 mai 2008

"British Energy: dépôt des offres vendredi, cinq candidats dont EDF"

LONDRES - Les candidats au rachat de British energy (BE), premier producteur d'énergie du Royaume-Uni, ont jusqu'à vendredi pour déposer leur offre, écrit le Sunday times, citant le duo EDF/Centrica comme étant le plus avancé.

Selon le journal, qui ne cite pas ses sources, la banque conseil de British energy, NM Rothschild, a demandé à ce que les offres formelles soient déposées "d'ici vendredi".

Le groupe énergétique français EDF et le britannique Centrica discutent "depuis plusieurs semaines" pour concocter une offre conjointe portant sur 11 milliards de livres (14,07 milliards d'euros). Le prix de départ serait de 640 pence par action maximum, soit près de 90 pence en dessous du prix de clôture de vendredi à la Bourse de Londres, écrit le Sunday times.

La société commune serait détenue à 25% par Centrica et 75% par EDF, une solution qui aurait la préférence du gouvernement britannique --qui détient pour l'heure un tiers de British energy-- du fait de la présence d'un acteur local, souligne le journal, précisant que Centrica discute toujours avec d'autres candidats potentiels et qu'EDF se réserve la possibilité d'agir en solo.
Selon le journal, cinq groupes seraient en train de procéder à un audit d'acquisition ("due diligence"). Outre EDF et Centrica, figurerent l'allemand RWE, le français Suez et l'espagnol Iberdrola.

Mais la presse allemande rapportait vendredi que RWE pourrait renoncer après le retrait de son partenaire suédois Vattenfall dont le projet, d'après la presse suédoise, aurait été bloqué par le gouvernement qui est opposé à l'énergie nucléaire.

British Energy, spécialiste du nucléaire avec huit centrales, est promis à un fort développement avec la volonté affichée par la Grande-Bretagne de renforcer cette énergie.

BRITISH ENERGY

EDF

CENTRICA

RWE

SUEZ

IBERDROLA

(©AFP / 04 mai 2008 14h40)



L'article ici.