lundi 13 octobre 2008

Voitures électrique : lachons les freins !


Même si les économies d'énergies sont trop timides, freiner la voiture électrique parce qu'elle ferait appel au nucléaire est irresponsable.
C'est pourtant ce que demande le RSN, en tout dogmatisme.
Toutes les énergies non carbonées doivent être mobilisées, et surtout celles qui ont fait leur preuve !

C'est pourtant la revendication affichée dans l'article ci-dessous :

Libération :

"Voitures électriques : les ONG mettent le frein"

L'association Greenpeace et le Réseau Sortir du nucléaire (RSN) estiment que le développement d'un parc de voitures électriques n'est acceptable que si l'électricité ne vient pas du nucléaire.

Après l’annonces du président Nicolas Sarkozy en faveur des «voitures propres», l’association Greenpeace et le Réseau Sortir du nucléaire (RSN) estiment que le développement d’un parc de voitures électriques n’est acceptable que s’il exclut le nucléaire.
En France, l’électricité provient à 80% des centrales nucléaires, rappelle RSN dans un communiqué: «rechargée sur le secteur, la voiture électrique est responsable de la production de déchets radioactifs, légués aux générations futures et de rejets dans l’environnement».
De son côté, Greenpeace estime que «le développement d’un parc de voitures électriques ne sera une solution acceptable pour l’environnement qu’à partir du moment où l’électricité sera produite à partir de sources renouvelables, ce qui exclut le nucléaire».
Greenpeace dénonce par ailleurs le «double discours» du chef de l’Etat qui vante les voitures propres au Mondial de l’auto et «défend à Bruxelles des objectifs au rabais» de limitation des émissions polluantes.
L’association rappelle que dans le cadre des négociations sur le paquet européen énergie-climat, le chef de l’Etat a proposé à ses partenaires un compromis sur la réglementation CO2 des voitures: les véhicules neufs vendus en Europe seraient autorisés à émettre en moyenne 161 g de CO2/km en 2012 (contre les 130 g initialement prévus).
Puisqu’en 2007, cette moyenne s’établissait à 158 g de CO2/km, rappelle Greenpeace, «autant ne pas légiférer du tout».

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