dimanche 30 octobre 2011

Quel mix énergétique pour l'Afrique ? une place pour des centrales au Thorium assez sures et rentables ?

L'option du nucléaire civil, à priori peu recommandée pour l'Afrique, tant sa maturité politique et technologique effraie, mérite qu'on y réfléchisse sereinement vu les périls qui la menacent : précarité énergétique, vulnérabilité aux prix des énergies fossiles payées en monnaie forte, mortalité énorme liée au faible développement.

Extrait de l'interview d'un visionnaire africain : 

"je pense que l’on peut aujourd’hui se donner les moyens de développer un nucléaire qui pourrait nous affranchir de ce type d’accident. En utilisant le thorium qui est pour moi, l’autre source d’énergie beaucoup plus abondante que l’uranium. Ce qui nous permettrait d’éviter de produire du plutonium qu’on utilise beaucoup plus dans le domaine militaire. Le thorium qu’on pourrait considérer comme le nucléaire domestique ne permettrait pas de produire du plutonium ; mais aussi, il saurait nous préserver des déchets nucléaires nocifs qui pourraient être très dangereux. Et, en combinant ce type de système avec un accélérateur de particules susceptible de prévoir le fonctionnement de ce type de réacteurs. Ce qui permettrait d’obtenir un niveau de sûreté inégalé, et carrément de s’affranchir de possibles accidents comme on l’a vu à Tchernobyl et de risque de fusion des cœurs comme on l’a vu à Fukushima récemment."


Article de SudOnline :



Des Africains qui militent chaque jour pour un renouveau du continent, il y en a encore. Et, Yacine Kadi en fait partie. Spécialiste de la physique appliquée au Cern*, le dynamique personnage qui cache son visage derrière ses lunettes de correction, est d’origine algérienne. Depuis plus d’une dizaine d’années, il travaille comme l’ensemble des chercheurs présents dans ce centre d’excellence de la recherche nucléaire sur les origines de la matière. Partagé entre ses activités beaucoup plus terre à terre liées la physique des matériaux, pour résoudre des problèmes ordinaires de la vie, mais aussi pour le développement de certaines technologies, capables d’être adaptées au domaine médical, à travers la production de radios isotopes, (dans l’imagerie médicale par exemple), Yacine Kadi se bat aussi pour la promotion d’une énergie nucléaire propre capable de sortir le continent africain du sous-développement et des pénuries récurrentes dans la fourniture d’électricité. Combattant infatigable d’une cause qu’on peut encore juger osée pour le continent, Yacine Kadi est au cœur d’un challenge immense : celui de tirer le continent vers le haut à travers l’accès rapide aux sources d’énergie nucléaire et accessoires technologiques nouvelles peu consommatrices d’énergie.
 
Yacine Kadi, nous sommes dans les locaux du Perimeter institute dans l’enceinte de l’Université de Waterloo pour parler d’énergie à l’horizon 2030. Loin des problèmes d’accès à l’électricité, l’essence ou le gaz à Dakar, Accra ou Kinshasa, que vous inspire cette échéance ? Quelles sont les urgences et à quoi peut-on s’attendre en matière de disponibilité en pétrole, gaz dans les années qui viennent.


Les urgences sont claires. Je crois qu’on s’en est rendu compte. Déjà, on a deux problèmes : on sait que certains pays consomment aujourd’hui énormément d’énergie. D’autres n’en consomment presque pas. Une des premières observations est à ce niveau. Je crois que le problème de l’énergie est inscrit dans une sorte d’urgence qui a été déjà posé depuis pas mal d’années et je crois qu’on est déjà bien en retard par rapport aux solutions qu’on devrait appliquer si on veut améliorer le sort des sociétés du monde.
On constate aujourd’hui que le réchauffement climatique est bien visible pour certains pays notamment. Cela, bien qu’il y ait encore des détracteurs qui estiment que tout cela est un effet biologique et atmosphérique ; que le réchauffement n’est pas du fait de l’homme. L’autre chose qui m’a le plus choqué est la disparité en termes d’utilisation de l’énergie dans le monde. Certains pays continuent à utiliser de l’énergie de manière très importante, se permettant même de la gaspiller ; d’autres en consomment beaucoup moins et n’arrivent pas à se développer.

Avec les conséquences graves que l’on connaît au niveau stabilité politique, financière, avec comme corollaire, la pauvreté et le chômage. Il est malheureux qu’en 2010, plus de la moitié de la population au monde, n’arrive pas à disposer d’énergie et est vouée à rester pauvre. Le problème étant finalement que les sources d’énergie qui sont utilisées aujourd’hui ne sont pas inépuisables. Or au même moment, les autres sources qui existent, plus durables sont sous-exploitées. Pour dire que 2030, je trouve que c’est déjà un peu tard ; mais c’est l’horizon idéal aujourd’hui pour le déploiement de technologies futures, si vraiment on se donne les moyens.


« Si on parvenait à dédiaboliser le nucléaire… »


Alors vous êtes un adepte du concept de Green nuclear power au moment où après la catastrophe de Fukushima au Japon, le monde semble vouloir tourner le dos au nucléaire. D’où viennent vos certitudes ?


C’est vrai que le dire aujourd’hui me paraît complètement provocateur. Utiliser le terme vert pour le nucléaire paraît un peu osé pour le monde surtout après la catastrophe japonaise avec toute la production de déchets nucléaire dans le monde, aussi avec la prolifération des mêmes déchets et des accidents. Ma conviction est que nous avons aujourd’hui les moyens technologiques qui nous permettraient de nous affranchir de ces fléaux. C’est une technologie qui nous permettrait de rendre le nucléaire beaucoup plus propre et aussi de le rendre beaucoup plus démocratique si je peux utiliser ce terme. Donc, un nucléaire qu’on pourrait utiliser dans beaucoup de secteurs comme la santé par exemple. Et pour moi, c’est une vision assez noble.

Il faut dire que le nucléaire a été surtout développé pour des usages militaires ; il a été converti par la suite à des usages civils  pour produire de l’électricité  et tout le monde en jouit aujourd’hui. Il a été utilisé par certains pays comme une arme de dissuasion  surtout pendant la guerre froide. Et pour certains pays accéder au nucléaire est une manière de s’imposer sur l’échiquier mondial ; c’est aussi une arme et je pense que si on parvenait à le « démocratiser »  et à le dédiaboliser  dans des options plus adaptées et accessibles à tous les pays, en supprimant le volet seulement militaire, ce serait une source énergétique idéale pour l’accès à une énergie suffisante et abondante pour les pauvres et les pays émergents. C’est un marché durable et s’il est maîtrisé, il peut être une source assez sure.


On a l’impression que tout d’un coup les pays en développement se sont rendu compte que l’exploitation de la source d’énergie nucléaire est aussi possible chez eux et qu’il pourrait peut être devenir plus rentable que les autres sources fossiles comme le pétrole ?


Je crois  que ce qu’on a vu après l’accident de Tchernobyl qui a été un désastre pour le nucléaire, est qu’il a beaucoup ralenti le développement de la recherche sur ce type d’énergie dans le monde. Certains pays n’ont pas hésité à dresser des moratoires pour l’abandon du nucléaire ou encore d’arrêter la construction de centrales. Ce qu’on a observé c’est que 20 ans après, le prix du pétrole avait augmenté et avait tellement cru que certains pays en voie de développement ont pris la décision de se tourner vers ce type d’énergie pour vaincre avec les pénuries. Et c’était encore moins cher que d’importer du gaz ou du pétrole. Ce qui a d’ailleurs expliqué ce boom où l’on va voir des pays comme l’Iran, le Venezuela, le Brésil, la Turquie,  les Emirats, l’Indonésie, le Vietnam, qui, aujourd’hui considèrent qu’ils devraient construire des centrales nucléaires ; non pas pour s’imposer sur l’échiquier mondial, mais pour disposer d’une source d’énergie bon marché. Des analyses financières ont été faites et ont montré que le nucléaire était quelque chose de rentable au jour d’aujourd’hui. Malheureusement, on a eu l’accident de Fukushima, il y a quelques mois et les premières réactions sont tombées, comme l’arrêt du nucléaire programmé en 2020 en Allemagne. La Suisse ne pense pas renouveler ses cinq centrales nucléaires. Et on ne sait toujours pas ce qui va se passer au Japon. Donc pour répondre à la question, je pense que l’on peut aujourd’hui se donner les moyens de développer un nucléaire qui pourrait nous affranchir de ce type d’accident. En utilisant le thorium qui est pour moi, l’autre source d’énergie beaucoup plus abondante que l’uranium. Ce qui nous permettrait d’éviter de produire du plutonium qu’on utilise beaucoup plus dans le domaine militaire. Le thorium qu’on pourrait considérer comme le nucléaire domestique ne permettrait pas de produire du plutonium ; mais aussi, il saurait nous préserver des déchets nucléaires nocifs qui pourraient être très dangereux. Et, en combinant ce type de système avec un accélérateur de particules susceptible de prévoir le fonctionnement de ce type de réacteurs. Ce qui permettrait d’obtenir un niveau de sûreté inégalé, et carrément de s’affranchir de possibles accidents comme on l’a vu à Tchernobyl et de risque de fusion des cœurs comme on l’a vu à Fukushima récemment.


« Le nucléaire n’est pas seulement réservé aux riches. Il peut être démocratisé et développé partout. »


Vous avez posé tout à l’heure un regard sur la problématique géopolitique qui est celle du nucléaire. Aujourd’hui, à la lumière des études, des savoirs et savoir faire, on a peur que l’accès aux sources d’énergie divise le monde en deux pôles : le solaire, l’éolienne pour les pauvres, et une autre, à faible coût le nucléaire, pour les riches. C’est véritablement l’enjeu par rapport à l’accès au nucléaire dans le monde ? Des experts comme vous, africains qui travaillez dans des centres de recherche international sur l’énergie, que dites-vous aux politiques africains pour changer les voies de la négociation en matière d’accès à l’énergie ? Le nucléaire possible ou non en Afrique ?


Je pense que comme vous l’avez souligné, le nucléaire est véritablement devenu une arme. C’est clair. C’est aussi l’expression d’un certain niveau de développement technologique. Un Etat qui possède une industrie nucléaire, est un Etat fort. C’est un signe de fierté d’être arrivé à un certain niveau de développement technologique. Ca c’est aussi valable avec des indicateurs comme l’accès à l’internet. C’est quelque chose auquel tout le monde a accès aujourd’hui. Donc tout le monde a désormais accès aux connaissances. Et dans ce contexte, on peut prévoir dans le futur, que tout le monde ait accès à ce type de source d’énergie. Comme quoi, cela ne devrait pas être laissé seulement aux pays riches. Le nucléaire n’est pas seulement réservé aux riches. Il peut être démocratisé et développé partout.


C’est sur point précis que vous autres avez un rôle à jouer. C’est le moment d’interpeller tous les spécialistes de l’énergie en Afrique. Ceux qui vivent en Europe, en Amérique et ailleurs. Avez-vous un réseau qui vous permet de travailler ensemble sur des solutions adaptées au continent ? Mais, également pour conseiller les politiques qui ont le pouvoir et leur dire voici une des voies pour un futur développement ? L’Afrique étant encore le continent le plus mal éclairé au monde. Il suffit de jeter un œil sur la carte une fois, la nuit tombée…


Notre mission, disons, est d’essayer d’apporter des éléments de réponses à certains problèmes d’ordre scientifique, technologique. Je crois que c’est une mission qui est très noble. Et, on a beaucoup d’échanges avec nos collègues et frères en Afrique. Des échanges scientifiques. C’est un discours qui doit être compris çà tous les niveaux. Je pense que promouvoir cette idée est quelque chose de très facile, mais, la faire adopter au niveau politique reste l’obstacle, je dirais même le handicap majeur. Pourquoi ? Parce que, mis à part l’aspect technologique, il y a aussi le contexte industriel et toute la stratégie autour. De grands groupes se partagent aujourd’hui, le monde de l’industrie nucléaire ; ils se comptent d’ailleurs sur les doigts d’une main et là, il est clair qu’il y a beaucoup d’enjeux notamment autour de l’uranium, et la maîtrise des mines dans le monde. C’est un enjeu économique très important. Je pense notamment à la France et son rôle en Afrique pour ce qui est de l’extraction de l’uranium. La mise en place des technologies nucléaires est aussi réservée à certaines industries dans les pays riches. Donc, démocratiser tout cela, bein, va demander que tout le monde joue le jeu. Que ça soit les pays industrialisés, mais aussi les gouvernements africains.


C'est-à-dire qu’il y a besoin de mettre sur pied un cadre approprié dont il faudrait définir le rôle et les contours pour le futur proche…


Moi je verrai bien entre 2020 et 2030,  la mise en place d’un prototype que l’on va appeler (je ne voudrais pas l’appeler le réacteur du pauvre), Mais, un réacteur démocratique que l’on pourrait vendre à tout le monde. Il pourrait se faire à travers la mise en place d’un consortium avec une collaboration multinationale telle qu’elle a été conçue pour la construction du prototype de réacteur à fusion nucléaire EPR* qui regroupe un certain nombre de pays développés comme les Etats-Unis, l’Europe, la Corée, le Japon, le Brésil. Donc, pourquoi pas mettre en place, sous l’égide de l’Aiea*, un consortium multilatéral qui permettrait de mettre en place un premier prototype qui pourrait ensuite, s’il est validé, être déployé, à travers tout le continent. Ce serait un réacteur pour l’Afrique.


Alors Yacine Kadi, Oui, pour le nucléaire propre en Afrique. Mais, on ne peut éluder une autre question énergétique liée aux sources nouvelles et renouvelables : il s’agit de la future centrale solaire qui est entrain d’être construite dans le désert du Sahara en Afrique. Qu’est ce que cela vous inspire ? Quand on sait que le projet cherche plus à alimenter en énergie, les pays riches du nord et non, ceux plus pauvres du continent ?


Oooh. J’ai deux visions la dessus : contradictoires d’ailleurs. La première, c’est que le solaire, je pense que c’est une bonne chose. Et, on est béni par Dieu pour la disponibilité de cette source d’énergie. On bénéficie d’un ensoleillement très important sur le continent. Et,  si la mise en place de cette centrale nous permet d’économiser nos ressources, en pétrole, en gaz, de les laisser là où elles sont, c'est-à-dire, sous terre, et de profiter du solaire qui nous tombe dessus, je pense que ce serait quelque chose de très bien. On aura participé à la mise en place d’un système énergétique qui nous permettrait de réduire l’empreinte de carbone sur la planète. Je suis convaincu que c’est beaucoup plus rentable de vendre de l’électricité que de vendre du pétrole ou du gaz.


L’électricité a une certaine plus value et je pense que c’est un produit qui est beaucoup plus rentable. Aujourd’hui, on pense installer des panneaux solaires dans le Sahara et envoyer l’énergie à bord des électro ducs jusque dans l’Europe du sud, et ensuite le connecter au réseau européen, Je crois qu’on pourrait tout aussi faire la même chose dans le sens inverse, et le réorienter de l’autre côté, en envoyant des électro ducs ou en installant des poteaux électriques vers les pays africains. Et, le Sahara est tout aussi grand pour pouvoir répondre à la demande énergétique que l’on connaît aujourd’hui en Afrique.

C’est une très belle chose et le fait que l’initiative soit européenne,  je crois que c’est un atout pour le savoir faire. Cela permettra de transférer la technologie. On est demandeur ; y a pas de souci. On va apprendre et après, déployer nous-mêmes. Je crois que c’est tout bénef. C’est ma vision. L’autre chose est qu’on aurait pu faire ça avec le nucléaire. Et, je pense qu’il faudrait utiliser ce type de montage pour développer le nucléaire africain à travers une installation pilote qui répondrait à la demande, aux caractéristiques et aux contraintes qui sont les nôtres en terme de complexité du système ; donc avoir un réacteur simple à utiliser.


Un réacteur sûr qui ne soit pas demandeur de technologies trop poussées et qui permettrait un déploiement à grande échelle et dans une durée de vie assez réaliste. Maintenant, si les décideurs politiques manifestent la volonté, c’est un réacteur qui peut se faire assez rapidement.


Cet entretien a été réalisé dans les locaux du Perimeter Institute (University of Waterloo, Ontario, Canada)


NOTES

•    Centre européen de recherche nucléaire, ce centre s’occupe principalement de la physique des particules. Le Cern est aussi un centre basé  sur un complexe d’accélérateurs de particules utilisées comme microscope pour sonder la matière et ses composantes.
•    Le réacteur EPR (European Pressurised Reactor) est un réacteur à eau sous pression (REP) de la classe des 1 600 MWe. Ce réacteur de nouvelle génération, destiné à prendre la relève des centrales actuellement en exploitation, est construit par Areva. Le premier EPR français devrait être implanté en 2012 à Flamanville, dans le Cotentin. L'EPR devrait permettre de produire une énergie 10 % moins cher au kWh que le nucléaire actuel, et 20 % moins cher que le gaz. Un gain obtenu notamment par la puissance accrue du réacteur (1.600 Mwe contre 1450 Mwe aujourd'hui), la diminution de 15 % de l'uranium nécessaire pour produire l'électricité, la durée de vie égale non plus à 40 mais à 60 ans, le délai de construction ramené à moins de 5 ans.
•    L’Agence Internationale à l’Energie Atomique ;



ENCADRE
Le parcours d’un battant


Le parcours de Yacine Kadi est plus ou moins classique. D’origine algérienne, il a fait ses premiers pas dans un lycée français en Algérie. Fils de diplomate, l’enfant a suivi son pater un peu partout dans le monde. Une chance à une certaine époque… Le jeune garçon en profite pour devenir une sorte de polyglotte qui a appris plusieurs langues. Son ouverture d’esprit, comme il le dit lui-même à travers le cheminement constant qui a été le sien avec la rencontre d’autres cultures dans le monde, ont fini par faire de lui un homme du monde. Mais avant tout, un Africain qui a su se construire une carapace d’homme de sciences.


Amoureux de la physique nucléaire par-dessus tout, le jeune Yacine Kadi est déjà un curieux à ses débuts. Dans l’Algérie de l’époque qui comptait beaucoup de médecins et d’ingénieurs, et qui était à la recherche de scientifique de renom dans le domaine de la physique nucléaire, il s’est lancé dans la physique et l’ingénierie sans savoir qu’il allait être pris ailleurs et loin de son pays d’origine.  Le voilà donc en Angleterre après son baccalauréat préférant à la voie royale française avec ses écoles d’ingénieurs, un institut de physique appliquée à la méthode anglo-saxonne. Et tout est parti de là.


Rentré en Algérie après son diplôme d’ingénieurs, histoire d’intégrer le Centre national de recherche nucléaire qui débutait ses programmes, il a reçu le conseil de quelques sages qui ont lui auraient suggéré de poursuivre ses études jusqu’au doctorat ou un diplôme équivalent à l’étranger. C’est ainsi qu’il débarque à Zurich pour un institut qui travaille sur les questions de physique, et le voilà qui atterrit finalement au Cern à Genève. Aujourd’hui, son principal défi est de travailler sur un domaine aussi innovant et osé, à savoir la promotion d’une énergie nucléaire propre et pour tous. L’homme parle de Green nuclear energy. Une sorte de centrale nucléaire propre parce que verte. Yacine Kady milite aussi pour l’usage d’accélérateurs capables de combattre les tumeurs cancérigènes. Le dernier domaine qu’il n’a pas fini d’explorer est dans l’usage des accélérateurs dans les sphères énergétiques. Et, là, ses recherches ont fini par le  mener vers la conception de réacteurs nucléaires de type nouveau moins dangereux.


  

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