mercredi 4 novembre 2015

IL FAUT SORTIR DES MATHEMATIQUES



 - Toute analogie avec le nucléaire n'est que fortuite...



"Les mathématiques : un bilan désastreux

Chaque jour, des milliers d'informations traversent les océans afin d'optimiser les opérations financières des bourses du monde entier. Chaque jour des supercalculateurs traitent des millions  d'opérations : addition, multiplication,division, dérivé, intégration, probabilités ?

Toutes ces opérations servent les grandes multinationales de la planète pour licencier et détruire l'environnement. Les mathématiques ont un bilan effroyable : de l'esclavage, car elles ont permis la navigation intercontinentale des navires transportant les africains (repérage dans l'océan sur la base d'observation d'étoiles), aux grandes guerres mondiales, dont les allemands ont fait un usage massif pour développer leurs armes modernes, on ne compte plus les morts dus aux mathématiques.

Comment éviter cela ?

Certains « experts » représentant le lobby des livres de mathématiques, tentent de convaincre les populations que les mathématiques sont contrôlables et peuvent être au service des besoins sociaux. Or nous savons que les mathématiques sont une science non maitrisable, imprévisible et qu'il est difficile d'empêcher qu'elle soit utilisée dans le domaine militaire ou pour le profit financier, au mépris de la vie des êtres humains. Le calcul balistique des trajectoires des missiles V2 allemands en sont un exemple éclatant. Face à ces usages mortifères hélas trop nombreux des mathématiques, il
semble urgent de poser avec force l'idée d'une sortie contrôlée et progressive des mathématiques.

20 ans pour sortir des mathématiques : c'est possible.

Sortir des mathématiques : oui c'est possible. Si tout l'argent dépensé et gaspillé dans les recherches en mathématiques, dans les salaires versés aux professeurs enseignant cette discipline par exemple, avait été dépensé dans des recherches alternatives en biologie, physique, et en mécanique : peut être qu'aujourd'hui nous n'en serions pas là. Sans ces décisions technocratiques du « tout
mathématiques », nous n'aurions peut être pas besoin aujourd'hui
d'utiliser des nombres dans tous ces domaines.
La biologie, la physique, la mécanique s'en porteraient d'autant mieux, et pourraient très largement utiliser des outils alternatifs aux mathématiques pour se développer. Ce serait un nouvel age moderne pour l'humanité loin de l'archaïsme des nombres et de leur froideur.

Prenons l'exemple de la médecine : des médecines tout à fait traditionnelles et efficaces comme l'acupuncture se passent très largement de l'optimisation mathématique alors qu'en Occident 
c'est le « tout chimique » des calculs de dosage en médicament, inefficace et
dangereux qui domine. Pour l'agriculture : n'oublions pas que pendant des milliers d?années l'Homme a cultivé ses terres, sans la complexité actuelle des calculs de rendements agricoles et leur prétendue haute technicité. Et pourquoi avoir soudainement besoin de calculer les structures des bâtiments en 
béton et acier avec de puissants ordinateurs ? Les grands architectes du moyen age avaient-ils besoin de la RDM (résistance des matériaux) et de leurs outils mathématiques complexes pour ériger les cathédrales ?
Nous pouvons très bien nous passer des mathématiques pour construire nos maisons suivant des règles basiques de l'art qui ont fait leur preuves comme le font encore aujourd'hui de nombreux artisans en France. Et d'ailleurs doit-on rappeler que ces ordinateurs et ces armées d'ingénieurs n'ont pas pu empêcher les deux tours du World Trade Center (pourtant parmi les plus modernes du monde) de s'effondrer le 11 septembre 2001 ? On le voit l'arrogance du « tout mathématique » ne sert ici à rien, au contraire il conduit au gigantisme destructeur.

Certes il y a une difficulté : comment empêcher notre cerveau de compter ?
C'est l'argument fallacieux  par excellence du lobby des pro-mathématiques :
ils nous disent « mais voyons, comment empêcher le cerveau de naturellement compter le nombre de pommes qu'il y a sur une table par exemple ? ». Cet argument est complètement fallacieux. Regardons plutôt du coté de la nature certaines espèces d'oiseaux peuvent avoir l'intuition du nombre de proies ou prédateurs et les attraper méthodiquement par la simple vue de ceux ci, à condition que le nombre soit inférieur à 5. Nous disposons, chez les êtres humains, à peu près des mêmes capacités: observez 4 grains de riz : vous n'aurez pas besoin de compter 1 2 3 4 pour savoir qu'il y en a 4. Votre cerveau à la simple vue sait qu'il y en 4. Cela se complique si vous regardez cette fois 6 grains de riz : vous constaterez que vous serez obligé de les compter pour savoir qu'il y en a bien 6 et pas 7 ou 5. Cela prouve bien que tant que nous restons dans des proportions raisonnables et 
naturelles, donc avec des chiffres inférieurs à 5, ce qui suffit largement, nous n'avons pas besoin de compter.
C'est un appel indirect à la sobriété et à une révolution dans nos modes de consommation : ne jamais dépasser 5 au risque de faire compter notre cerveau, début d'une spirale productiviste consistant à mettre le pied dans la névrose des mathématiques, et d'entrer ainsi à nouveau dans le cercle vicieux mortifère que sont les mathématiques. Nous sommes devenus dépendants des mathématiques.

Il faut nous libérer au plus vite de cette dangereuse addiction !

La contamination de l'ensemble de notre société par las mathématiques est devenue telle que certains  pro-mathématiques voudraient que nos enfants dès la maternelle subissent un lavage de cerveau et 
commencent à y apprendre les mathématiques dès leur plus jeune âge en leur apprenant à compter jusqu'à 10. C'est un dangereux traquenard, monté de main de maitre par le lobby des mathématiques, pour asservir toujours plus nos concitoyens à l'esclavage des mathématiques.

Heureusement, avec nos amis, nous travaillons au sein du réseau « sortir des mathématiques » à différents scénarios de sortie progressive de l'arithmétique en France dans un premier temps (nous l'estimons possible en France pour l'année 2025) puis en Europe.

Le mieux est évidemment d'en sortir au plus vite ! Plusieurs étapes doivent ensuite être envisagées : la sortie de la géométrie pour 2035 puis la sortie de l'analyse en 2050.

Ces scénarios ont été élaborés en dehors de toute pression idéologique productiviste . Ne jamais aller plus loin que le nombre 5 c'est possible : il suffit d'en faire un délit pénal et de punir de manière exemplaire ceux qui continueraient à alimenter cette folie que sont les mathématiques.

Le professeur Stéphane Pomme, qui a quitté le département de mathématiques du CNRS il y a dix ans, constatant l'opacité et la dangerosité de cette discipline, a d'ailleurs décrit les grandes lignes de ce scénario dans son dernier livre « la face cachée des mathématiques ».

Amis, pour un monde meilleur, mobilisez-vous !

IL FAUT D'URGENCE SORTIR DES MATHEMATIQUES

pour libérer nos concitoyens de cette oppression au bénéfice d'un
dangereux lobby..."



Cet article est bien sûr une imitation satyrique du discours que certaines organisations anti-nucléaires tiennent sur le nucléaire.

L'AEPN est, bien sûr, POUR les mathématiques comme POUR le 
nucléaire et POUR les sciences et leur enseignement en général ! 

Le mal ne vient pas des inventions humaines ou de la science et son enseignement, mais de l'usage que nous en faisons. De même qu'on peut se servir d'un marteau pour construire une maison (ce qui est utile) ou pour 
taper sur la tête de son voisin (ce que nous déconseillons). Pire encore, le mal en l'occurrence vient de l'obscurantisme qui consiste à vouloir rejeter les sciences ou le savoir et du rejet arbitraire d'une branche entière (en l'occurrence nucléaire) de la science, ce qui est aussi stupide 
que de vouloir rejeter les mathématiques ou la biologie

Source / texte adapté à partir de : 
Les Progressistes

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