dimanche 7 septembre 2008

L’accord nucléaire Argentine-Brésil : énergie ou géopolitique ?

Si Greenpeace affiche systématiquement sa crainte que les projets annoncés soient malintentionnés, ces critiques venant des ONG ont le mérite d'exiger des explications sur les choix rarement expliqués au grand public par les décideurs de notre monde moderne.
Seule la peur et l'anxiété motive les grands média à rapporter ces évenements.
Certains en font leur fond de commerce (ONG et médias justement).

Mais internationaliser les sociétés d'énergies nuclaires est le gage d'une neutralité relative et de moyens pour une sécurité accrue.


C'est en tout cas le pari que l'on peut faire à l'annonce du projet ci-dessous:





Mondialisation.CA :





"Les présidents du Brésil et de l’Argentine vont annoncer le 6 septembre à Recife (Brésil) la création d’une entreprise binationale d’énergie nucléaire. La nouvelle entreprise se consacrera non seulement à la production d’énergie électrique, mais aussi au retraitement d’uranium, à ses usages médicaux et agricoles et éventuellement à son utilisation pour des sous-marins atomiques, selon des informations de la presse argentine. Cette entreprise ne se limitera pas à l’aire géographique de ces deux pays mais espère s’étendre à toute l’Amérique du Sud, où selon le gouvernement brésilien entre 12 et 15 centrales nucléaires se construiront d’ici 2030.

Lula et Cristina, copains comme cochons

Le président d’Industrias Nucleares du Brésil, Alfredo Tranjan Filho, a déclaré au périodique O Estado de São Paulo qu’il “serait plus efficace de créer une entreprise nationale large, qui se consacre non seulement à l’enrichissement de l’uranium mais aussi à d’autres opportunités et besoins des pays et du marché élargi d’Amérique du Sud dans les domaines de la santé, de l’agriculture et de la radiologie”. La compagnie se positionnerait comme un des fournisseurs mondiaux d’uranium enrichi, ce qui est un des objectifs du gouvernement brésilien, selon Tranjan. « En plus des projets du Chili, de l’Uruguay, du Pérou et du Venezuela d’installer des centrales nucléaires, l’Argentine compte sur deux usines en service, entend achever Atucha II et prévoit de construire deux autres usines. Le Brésil maintient Angra I, Angra II, et construira Angra III en 2014 et 6 autres usines d’ici 2030. »"



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