dimanche 23 décembre 2007

"Outre-Rhin, la fin de l’embellie verte"


Oyez ! Voila qu'apparaissent les limites de l'utopie actuelle des anti-nucléaires en Allemagne !

- Parce que le surcoût des alternatives au nucléaire sera vite insoutenable,
- parce que notre société occidentale n'a pas la volonté de remettre en cause pour l'instant ses principes consuméristes,
- parce que l'Allemagne enrage de voir lui échapper les 30% du marché du futur parc nucléaire qu'Areva souhaite capter, et ceci après que, si j'ai bien compris, Sarkozy ait enjoint l'Allemagne de retirer Siemens de son capital, au profit de son bon ami Bouygues, si elle continue à ramer en sens inverse,

voila pourquoi l'Allemagne va prochainement reprendre sa politique pro-nucléaire.

Les premiers signes, ci dessous :



LIBERATION: "Avec 500 suppressions d’emploi annoncées mi-décembre, Conergy, le numéro 1 allemand des panneaux solaires, poursuit sa chute (le titre a perdu les deux tiers de sa valeur boursière en deux mois). En octobre, l’entreprise avait fortement revu à la baisse ses prévisions de résultats pour cette année. L’ancien chouchou des investisseurs (752 millions d’euros de chiffre d’affaires) terminera l’année dans le rouge (150 à 200 millions d’euros de pertes).

Et son cas n’est pas isolé. Deux fabricants de biocarburants viennent aussi de présenter des résultats décevants : Petrotec (biodiesel) a cessé sa production jusqu’à fin 2007, mettant ses salariés à temps partiel pour réduire ses coûts ; Envitec (biogaz) a vu son titre chuter de 18 % pour non réalisation des objectifs fixés. L’Allemagne, présentée en modèle, risque-t-elle une crise de ses énergies propres et la Bourse l’éclatement de la bulle verte ?

«Fantasmes». Les analystes appellent à la prudence, après l’euphorie des dernières années. Le TecDax (l’indice des valeurs technologique de Francfort rebaptisé SunDax en raison du poids prépondérant des entreprises liées au solaire), créé en mars 2003, et l’EcoDax (indice des entreprises vertes), qui date du printemps, ont connu une progression fulgurante (le TecDax a triplé sa valeur) avant de stagner, voire de reculer ces derniers mois sous l’influence d’annonces décevantes.

Le secteur traverse une crise de croissance. «La dépendance aux subventions est un défi majeur pour la branche», estime Josef Auer, analyste à la Deutsche Bank. Les renouvelables sont soutenues en Allemagne depuis 1991, avec les premières lois fixant le prix d’achat légal du kWh propre. Le courant vert est subventionné à hauteur de 8,19 centimes d’euros le kilowatt. Mais ces aides doivent peu à peu disparaître. Les subventions au solaire devraient baisser en 2009 de 8% au lieu des 5 % prévus. Idem pour les biocarburants, exemptés de taxes depuis 2004 et imposés à hauteur de 9 centimes d’euros depuis 2006. L’impôt passera à 15 centimes en janvier pour atteindre 45 centimes le litre en 2012, presque autant que les énergies fossiles.

La pénurie de silicium, la hausse du prix des céréales, la difficulté à trouver des terrains libres, notamment pour les éoliennes, renforcent les difficultés d’un secteur qui devra miser davantage sur les exportations. «Les entreprises d’énergies renouvelables suscitent beaucoup de fantasmes en Bourse, note Sebastian Zank, analyste à la WestLB. Certaines hausses de cours sont irrationnelles. Dans l’ensemble, le secteur est surévalué. Mais contrairement à la high-tech en 2000-2001, les entreprises présentes dans les renouvelables ont une vraie substance.» «Je ne m’attends pas à une correction généralisée, ajoute Sven Diermeier, de Independant Research. Il ne faut pas sous-estimer le potentiel de ces entreprises, alors que la dépendance aux énergies fossiles va devenir problématique.»


Exportations. L’Allemagne continue d’ailleurs à croire aux énergies vertes. Elle réalise 20 % du chiffre d’affaires mondial des technologies liées à l’environnement, dit-on au ministère de l’Environnement. A l’heure actuelle, 70 % des exportations liées à l’énergie éolienne et 75 % aux installations photovoltaïques sont d’origine allemande. Au total, 1,5 million de personnes travaillent outre-Rhin pour les techniques de l’environnement ; 400 000 créations d’emploi sont prévues d’ici à 2020."





En conclusion:



Privilégier la filière gaz, en quoi est-ce du développement durable ?




Privilégier l'éolien, n'est-ce pas plein d'inconvénients ? Et où les mettre ?









Privilégier les divers biocarburants ne comporte-t-il pas des risques pires que les maux qu'ils sont censés combattre, n'en déplaise à une vision purement économique ?

N'est ce pas éviter de ses poser les bonnes questions et maintenir la croissance de la consommation ?

Toujours plus de pollution ?













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