vendredi 25 janvier 2008

"Après la Floride, l'Utah et Hawaii, l'Ontario s'attaque maintenant aux règles qui restreignent le droit... à la corde à linge !"


"Après la Floride, l'Utah et Hawaii, l'Ontario s'attaque maintenant aux règles qui restreignent le droit... à la corde à lingeIl fut un temps où les ménagères nord-américaines s'enorgueillissaient de leur nouvelle sécheuse. Mais en cette ère de lutte contre les changements climatiques, c'est la corde à linge qui, parce qu'elle est beaucoup moins énergivore que la sécheuse, risque de devenir le nouveau symbole urbain de la conscience environnementale.

Après la Floride, l'Utah et Hawaii, c'est maintenant l'Ontario qui s'attaque de façon réglementaire aux règles -- publiques, privées ou semi-publiques -- qui restreignent le droit... à la corde à linge.

Cette semaine, le ministre ontarien de l'Énergie, Gerry Phillips, a officiellement lancé une consultation publique autour d'un projet de règlement destiné à abolir toute forme de restriction, même contractuelle, à l'utilisation des cordes à linge sur les propriétés abritant des unifamiliales, des maisons semi-détachées ou des maisons construites en rangées, comme c'est généralement le cas dans les milieux urbains densément peuplés.

Cette consultation, qui durera deux mois, servira aussi à prendre le pouls des gestionnaires de grands immeubles en hauteur et de condos ainsi que des membres de coopératives qui ont instauré des règles interdisant l'usage des cordes à linge ou des séchoirs amovibles sur les balcons arrière ou avant, de peur que leur édifice ne ressemble à une courtepointe multicolore. À court terme toutefois, la problématique des condos et des édifices en hauteur ne fait pas partie du projet de règlement qu'envisage Queen's Park, a précisé hier au Devoir Sylvia Kovesfalvi, porte-parole du ministère ontarien de l'Énergie, parce qu'il y a dans ce cas des aspects de sécurité à retenir pour les édifices en hauteur, dont il n'est toutefois pas impossible de venir à bout.

La province voisine a de bonnes raisons de passer à l'action dans ce domaine, soutient le ministre Phillips. Une sécheuse électrique utilisée systématiquement, a-t-il expliqué, consomme chaque année quelque 900 000 watts (900 kilowatts), ce qui représente 6 % de la consommation d'électricité du secteur résidentiel dans cette province et un coût annuel d'environ 36 $ à 7 ¢ du kWh. En Ontario, l'essentiel de l'électricité provient de centrales thermiques au charbon et de centrales nucléaires."

L'article complet ici.


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