"Concernant les cassures de l’ADN et la cancérogénèse
- nous fabriquons et réparons (ou pas) des cassures simple brin et double brin en permanence sous l’effet par exemple tout simplement de l’oxygène
- les rayons X du scanner provoquent évidemment des anomalies mais …
- extrêmement peu d’entre elles aboutissent à des mutations
- et parmi ces dernières extrêmement peu induisent des cancers
- et parmi ces derniers extrêmement peu aboutissent à des cancers cliniques
concernant cette étude :
- en radiobiologie actuelle, ce qui est significatif n’est pas le nombre de cassures mais si elles sont réparées, à l’échelle de 24 heures ; l’article n’indique pas le délai du second prélèvement (« avant et après le CT » dit seulement l’article)
- « sensiblement corrélé à la dose » : l’absence de corrélation significative à la dose mets hors de cause les rayons C
- et pourquoi avait-on fait un scanner à un enfant en bas âge ? peut-être pour suspicion de cancer ? auquel cas la sensibilité aux rayons X peut faire partie de la maladie ! (l’absence de l’indication de l’examen est d’ailleurs le point faible des grandes études internationales récemment publiées sur le sujet)
bref … un papier journalistique, une conclusion de type sensationnalisme, et même si la devise « pas de rayons sans raison » ne peut qu’être approuvée, il ne faudrait pas que ce genre d’informations conduisent des parents à refuser pour leurs enfants le scanner qui résoudrait leur problème clinique …"
Françoise Vitaux
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