"Il y a quelques années, Marvin Herndon avait créé la polémique en proposant l’existence d’un réacteur nucléaire naturel dans le noyau de la Terre. Celui-ci devait alimenter en énergie la dynamo à l’origine du champ magnétique terrestre. Deux chercheurs proposent aujourd’hui l’existence d’un tel réacteur à la base du ManteauPartie du globe terrestre située entre la croûte et le noyau, c\'est à dire allant de profondeurs de 5 à 30 km ( croûte) à 2.900 km (noyau). Le manteau, pourtant solide, est animé de courants de convection qui évacuent la chaleur et qui sont responsables des déplacements des plaques.');" onmouseout=killlink()>manteau.
L’idée d’un réacteur nucléaire d’origine non humaine fonctionnant à l’intérieur de la Terre peut sembler absurde. Pourtant, elle ne l’est pas... Il existe en effet une preuve indiscutable que le phénomène est possible. Dans la mine d’uranium d’Oklo, en République Gabonaise, ont été retrouvés les résidus d’une réaction de fission nucléaire auto-entretenue s’étant déroulée dans la roche il y a environ 1,7 milliard d’années.
La découverte date de juin 1972, lorsque l'on a constaté qu’une partie du MineraiDésigne une roche, un minéral ou une association de minéraux contenant un ou plusieurs éléments chimiques utiles en teneurs suffisamment importantes pour permettre leur exploitation (exemple: la sphalérite constitue un minerai de zinc). Ce terme a une signification plus économique que géologique.');" onmouseout=killlink()>minerai était anormalement pauvre en 235U. Il fallut rapidement se rendre à l’évidence, comme le montrèrent les analyses ultérieures : pendant plus de 400.000 ans une série de petits réacteurs nucléaires naturels avaient spontanément démarré puis fonctionné pendant de longues périodes. Originellement dispersé dans du grès, de l’uranium 235 s’était retrouvé rassemblé dans certaines zones jusqu’à atteindre la concentration nécessaire au démarrage de la fission. La présence de circulation d’eau avait servi de modérateur et permis aux réactions en chaîne de se produire lentement mais de façon stable.
D'Oklo à l'intérieur de la Terre en passant par Jupiter
L’idée d’un réacteur nucléaire d’origine non humaine fonctionnant à l’intérieur de la Terre peut sembler absurde. Pourtant, elle ne l’est pas... Il existe en effet une preuve indiscutable que le phénomène est possible. Dans la mine d’uranium d’Oklo, en République Gabonaise, ont été retrouvés les résidus d’une réaction de fission nucléaire auto-entretenue s’étant déroulée dans la roche il y a environ 1,7 milliard d’années.
La découverte date de juin 1972, lorsque l'on a constaté qu’une partie du MineraiDésigne une roche, un minéral ou une association de minéraux contenant un ou plusieurs éléments chimiques utiles en teneurs suffisamment importantes pour permettre leur exploitation (exemple: la sphalérite constitue un minerai de zinc). Ce terme a une signification plus économique que géologique.');" onmouseout=killlink()>minerai était anormalement pauvre en 235U. Il fallut rapidement se rendre à l’évidence, comme le montrèrent les analyses ultérieures : pendant plus de 400.000 ans une série de petits réacteurs nucléaires naturels avaient spontanément démarré puis fonctionné pendant de longues périodes. Originellement dispersé dans du grès, de l’uranium 235 s’était retrouvé rassemblé dans certaines zones jusqu’à atteindre la concentration nécessaire au démarrage de la fission. La présence de circulation d’eau avait servi de modérateur et permis aux réactions en chaîne de se produire lentement mais de façon stable.
D'Oklo à l'intérieur de la Terre en passant par Jupiter
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