Vivement la fin de ces allers et retours...
Romandie :
TOKYO - Les fournisseurs d'électricité japonais, censés alimenter prochainement une partie de leurs réacteurs nucléaires avec du combustible recyclé (Mox), vont recommencer à en importer en 2009 en provenance de France où leurs déchets sont traités, selon une source du groupe Areva.
"Nous avons fabriqué l'an dernier du mélange d'oxydes (Mox) pour trois compagnies japonaises, Kyushu Electric Power, Shikoku Electric Power et Chubu Electric Power", a indiqué à l'AFP un salarié de la filiale japonaise du géant nucléaire français.
"Ce combustible doit être transporté d'Europe vers le Japon", a-t-il ajouté sans préciser de date, conformément aux mesures de sécurité qui entourent ce type d'expédition.
Les dix compagnies japonaises d'électricité sont en principe tenues de faire fonctionner une partie de leurs installations nucléaires avec du Mox à partir de 2010, selon des plans répondant au souhait exprimé en 1997 par le gouvernement.
Le combustible Mox destiné aux compagnies nippones est fabriqué en Europe (France et Grande-Bretagne) à partir de déchets venus du Japon. Il est chargé dans des emballages de transport spécifiques qui sont acheminés vers le Japon par voie maritime à bord de navires appartenant à la société PNTL, créée spécialement en 1975.
Ces bateaux dédiés sont aussi utilisés en sens inverse, pour les expéditions de combustibles usés.
Le Japon, dont un peu plus d'un quart de l'électricité consommée est d'origine nucléaire, envoie ses produits atomiques usés pour retraitement en Europe depuis 1969. Il réimporte des déchets vitrifiés pour les stocker depuis 1995 et a commencé à recevoir des cargaisons de Mox en 1999.
Toutefois, il n'a pas encore utilisé ce combustible recyclé et la dernière livraison de Mox en date remonte à 2001.
Les retours au Japon de déchets vitrifiés en Europe, pour les entreposer, sont toutefois réguliers.
Le douzième et plus récent a eu lieu début 2007, selon les informations de PNTL.
Le Japon, où sont actifs plus de 50 réacteurs nucléaires, a construit récemment sa propre usine de retraitement, en partenariat avec Areva, mais le démarrage de cette dernière est sans cesse repoussé, les tests prenant plus de temps que prévu et les démarches administratives étant très compliquées.
AREVA
CHUBU ELECTRIC POWER
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